En signe de soutien aux apiculteurs français, Presse83.fr vous présente une nouvelle recette au miel chaque jour jusqu’à Noël.
Les raisons de la mévente et les revendications des apiculteurs face à une situation sans précédent
La filière apicole française traverse une crise inédite avec une surabondance de stocks locaux, entraînant une bataille acharnée contre les importations massives de miel à bas coût. Entre les ravages des frelons asiatiques, les conditions climatiques extrêmes, et la menace des pesticides, les apiculteurs français, au nombre de 3 000, font face à des défis multiples.
Pourquoi la mévente du miel français ?
La surproduction locale, avec 20 000 tonnes de miel dormant dans les fermes, est exacerbée par la concurrence déloyale des importations à bas prix, principalement en provenance d’Europe de l’Est et d’Asie. Les négociants en gros favorisent ces importations, entraînant une stagnation des ventes pour les producteurs locaux.
Quels sont les facteurs des difficultés de la production française ?
Les apiculteurs pointent du doigt la baisse de la production nationale et la négligence face à l’ampleur des importations. Les entrepôts débordent de miel à 2 euros le kilo, soumis à des normes différentes, voire contenant du “faux miel” avec des additifs synthétiques et du sucre.
Comment les apiculteurs réagissent-ils à cette situation ?
Une mobilisation s’organise au sein des apiculteurs, regroupés dans une boucle WhatsApp, avec des manifestations et des appels au Ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire. Ils réclament un fonds d’urgence, une clause de sauvegarde et un prix minimum pour les importations.
Quels sont les risques liés aux importations de miel ?
Les importations à bas prix présentent des risques de qualité, avec 46 % du miel mal étiqueté ou frelaté détecté aux frontières de l’Union européenne, atteignant même 80 % en France selon la Confédération paysanne. La profession appelle à la vigilance des consommateurs.
Quelles actions les apiculteurs entreprennent-ils pour sensibiliser les consommateurs ?
Les apiculteurs lancent des opérations coup de poing dans les grandes surfaces, alertant les consommateurs sur les pots douteux à travers des “stickages”. Ils encouragent les consommateurs à refuser le miel à moins de 2 euros le kilo et les incitent à vérifier la provenance en scrutant attentivement les étiquettes.
