Nouveau DPE : 220 000 logements échappent à la classification de passoire énergétique dès juillet 2024

Des ajustements salvateurs pour les propriétaires

De bonnes nouvelles affluent pour les propriétaires de logements confrontés à l’expiration imminente de leurs diagnostics de performance énergétique (DPE) d’ici le 31 décembre 2024. Spécifiquement, ceux réalisés entre le 1ᵉʳ janvier 2018 et le 30 juin 2021 sont concernés, avec pas moins de 220 000 logements qui seront exempts de l’interdiction de location.

Des changements salutaires en vue

Grâce aux ajustements à venir du gouvernement sur le DPE, plusieurs logements verront leurs évaluations améliorées, leur permettant ainsi de gravir les échelons dans la classification. À titre de rappel, les logements classés G seront proscrits à la location dès 2025.

Un seuil minimal de performance énergétique sera dorénavant exigé. Ainsi, les logements de cette catégorie seront considérés comme indécents en raison d’une consommation énergétique dépassant les 450 kWh par m². Pour les logements classés F, l’interdiction entrera en vigueur à partir de 2028. Les ajustements annoncés par le gouvernement cibleront particulièrement les logements de petites surfaces.

Les bénéficiaires de la révision du DPE

Une étude de PriceHubble souligne que 220 000 logements verront leur DPE amélioré, se soustrayant ainsi des catégories G et F. « Alors qu’aujourd’hui, elles représentent près de la moitié des logements de moins de 40 m², on passera à 41 % après la réforme. Toutes surfaces confondues, il restera 4.5 millions de passoires thermiques en France », note la source.

Dans le détail, les propriétaires de studios et de deux pièces classés F bénéficieront le plus des ajustements, avec 33 % d’entre eux basculant en catégorie E, voire mieux. Cependant, pour les logements de catégorie G de moins de 40 m², seuls 2 % passeront en catégorie E et 17 % en catégorie F. En somme, 81 % des petits logements G demeureront menacés par l’interdiction de location à moins de procéder à des travaux de rénovation.

Rennes en tête des bénéficiaires

Selon l’étude, les ajustements auront un impact significatif à Rennes, où un tiers des petits logements G changeront de catégorie. À titre de comparaison, cette proportion est d’un quart à Marseille, Lille, Strasbourg et Bordeaux. En revanche, les villes de Lyon, Nantes, Grenoble et Paris bénéficieront moins de ces changements, avec 80 % des petits logements G ne modifiant pas de catégorie.

L’entrée en vigueur des ajustements

Prévue pour le 1ᵉʳ juillet prochain, l’entrée en vigueur des ajustements du DPE est imminente. Les propriétaires sont encouragés à consulter dès maintenant le site de l’Ademe pour découvrir la nouvelle classification de leurs biens.

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