Vidéosurveillance Algorithmique : Extension Controversée aux Transports

Débat Politique et Sécuritaire : Vers une Nouvelle Étape

Alors que les expérimentations de la vidéosurveillance algorithmique (VSA) déployées selon la loi relative aux Jeux Olympiques sont encore en cours, le gouvernement français avance déjà vers une nouvelle frontière : l’extension de cette technologie aux transports en commun. Mercredi 15 mai, la commission des lois de l’Assemblée entame les discussions autour d’une proposition de loi visant à légaliser cette forme de surveillance, sous prétexte de renforcer la sécurité dans les déplacements.

Critiques et Enjeux : Sécurité versus Libertés Individuelles

Derrière cette initiative, se dessine un double objectif : assurer une sécurité accrue dans les transports tout en préparant le terrain pour une généralisation à long terme de la surveillance algorithmique dans les espaces publics. Les détracteurs soulignent les dangers potentiels de cette technologie et accusent le gouvernement de renier ses engagements antérieurs.

Récapitulatif et Analyse : Référence à la Loi Sécurité Globale

Cette proposition de loi, présentée comme une extension de la sûreté dans les transports, rappelle les controverses entourant la loi Sécurité Globale. Elle prévoit des mesures telles que l’enregistrement audio dans les véhicules, l’utilisation de caméras-piétons par le personnel, et l’exploitation de données sensibles par les autorités de transport.

Expérimentation et Légitimation : Une Approche Graduelle

Malgré les critiques, le projet envisage une nouvelle phase d’expérimentation de la VSA jusqu’en 2027, malgré les doutes sur son efficacité et ses implications légales. Cette démarche s’inscrit dans une stratégie gouvernementale de légalisation progressive de la surveillance algorithmique, camouflée sous des prétextes sécuritaires.

Défis et Opposition : Vers une Surveillance Normalisée

L’extension de la VSA aux transports soulève des inquiétudes quant à l’atteinte aux libertés individuelles et à la banalisation de la surveillance de l’espace public. Les défenseurs des droits appellent à une mobilisation citoyenne contre ce projet, dénonçant une volonté politique d’imposer une société sous haute surveillance.

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