Une réunion houleuse s’est tenue mercredi entre la direction de la SNCF et les syndicats, ravivant les souvenirs douloureux des perturbations lors des vacances de Noël 2022. À cette époque, 200 000 voyageurs avaient subi l’annulation de leurs trains à la suite d’une grève massive des contrôleurs. À moins de dix jours du début des vacances scolaires d’hiver, un scénario similaire pourrait se profiler à l’horizon. La raison ? La menace persistante d’un mouvement de grève annoncé par les syndicats de contrôleurs de la SNCF pour la période du 16 au 18 février.
La réunion de mercredi entre la direction de la SNCF et les syndicats n’a pas permis de dégager un accord. Un porte-parole de la SNCF a nuancé les attentes, affirmant que la réunion n’était pas destinée à lever le préavis, mais plutôt à faire un bilan complet de la situation, précisant qu’elle ne constituait pas une séance de négociations.
Les syndicats expriment leur mécontentement envers la direction, dénonçant le non-respect de l’accord de sortie de conflit signé en urgence en 2022. Cet accord prévoyait une amélioration des rémunérations, des recrutements accrus, ainsi que des discussions sur la pénibilité du métier. Notamment, il garantissait la présence systématique de deux chefs de bord à bord de chaque TGV, une mesure considérée comme cruciale pour la sécurité par les syndicats. Ces derniers affirment que malgré les assurances de la direction quant à la mise en œuvre des mesures promises en décembre 2022, de nombreux exemples contraires ont été exposés lors de la réunion.
Des Négociations dans l’Impasse Alors que la perspective d’une nouvelle grève plane, les usagers sont confrontés à une incertitude quant à leurs déplacements pendant la période des vacances. Cette menace de perturbation s’ajoute à un contexte déjà tendu marqué par les préoccupations liées à la sécurité sanitaire et aux difficultés de déplacement dues à la pandémie de COVID-19.
La SNCF et les syndicats se retrouvent ainsi dans une impasse, avec des revendications qui peinent à trouver un terrain d’entente. Les négociations, loin d’aboutir à une résolution, semblent plutôt creuser davantage le fossé entre les parties. Les usagers, déjà affectés par les perturbations passées, expriment leur frustration face à cette nouvelle menace de grève.
Dans ce contexte, l’avenir des déplacements ferroviaires pendant les vacances de février demeure incertain. La SNCF et les syndicats sont appelés à poursuivre leurs discussions dans l’espoir de trouver un compromis, évitant ainsi une nouvelle crise qui impacterait des milliers de voyageurs.
