Atos en eaux troubles : Eviden dans la tourmente
Alors que le CEA et Eviden, filiale d’Atos spécialisée dans le calcul avancé, célébraient il y a peu la livraison du supercalculateur EXA1 HE, un vent de panique souffle désormais sur l’entreprise. Les récentes mésaventures de la maison mère Atos ont en effet jeté un froid sur l’avenir d’Eviden et de son joyau technologique.
Avec une performance de pointe de 104 pétaflops, EXA1 HE était pourtant présenté comme le fleuron de la technologie européenne, capable de rivaliser avec les plus puissants supercalculateurs mondiaux. Mais les déboires financiers d’Atos, qui a récemment annoncé la cession de plusieurs de ses activités, ont semé le doute sur la pérennité du projet.
Atos en pleine tourmente : Eviden dans l’incertitude
Les analystes s’interrogent sur le devenir d’Eviden, dont le sort semble désormais lié aux décisions stratégiques d’Atos. Certains craignent que la filiale ne soit sacrifiée sur l’autel de la restructuration, mettant en péril des années de recherche et développement.Les équipes d’Eviden, qui avaient pourtant œuvré sans relâche pour faire d’EXA1 HE une réussite technologique, se retrouvent aujourd’hui dans l’expectative. Elles espèrent que la direction d’Atos saura préserver les acquis et l’expertise de la filiale, indispensables pour relever les défis futurs du calcul haute performance.
Avenir incertain pour EXA1 HE et Eviden
Reste à savoir si EXA1 HE, ce supercalculateur de pointe qui devait propulser Eviden et la France au firmament du calcul haute performance, pourra un jour réaliser son plein potentiel. Les clients potentiels, impressionnés par ses performances, hésiteront peut-être à s’engager tant que l’avenir d’Eviden n’est pas assuré.
Le CEA, qui a placé sa confiance en Eviden pour mener à bien le programme EXA1, suit de près l’évolution de la situation. Il espère que les dirigeants d’Atos sauront prendre les bonnes décisions pour préserver cet outil d’excellence, essentiel pour la recherche et l’innovation françaises.
