Suite à l’attaque tragique survenue à Moscou, une vidéo présumée tournée par les assaillants a été diffusée, relançant les interrogations sur l’implication de l’État islamique (EI) malgré l’absence d’accusations directes de la part du président Vladimir Poutine et des services russes de sécurité.
Des images troublantes ont émergé, montrant des individus masqués et armés de fusils d’assaut et de couteaux, évoluant dans ce qui semble être le hall de la salle de concert Crocus City Hall de Krasnogorsk, où s’est déroulée l’attaque. La vidéo, d’une durée d’une minute et 31 secondes, laisse entrevoir des scènes de violence et de chaos, avec des tirs répétés, des corps gisant au sol et des débuts d’incendie en arrière-plan.
Revendiqué par l’EI dès le vendredi soir, cet attentat a engendré un lourd bilan, avec au moins 133 morts, marquant ainsi l’une des attaques les plus meurtrières revendiquées par le groupe djihadiste sur le sol européen.
Malgré les revendications de l’EI, le Kremlin a annoncé l’arrestation de onze personnes, dont les quatre individus considérés comme les principaux auteurs de l’attaque, affirmant qu’ils se dirigeaient vers l’Ukraine. Cependant, ni le président russe ni les services de sécurité n’ont pointé du doigt directement le groupe djihadiste, adoptant une position prudente dans leurs déclarations. De son côté, Kiev a fermement nié toute implication dans ces événements.
Cette diffusion de la vidéo par les assaillants soulève de nouvelles questions quant à la véritable portée de l’implication de l’EI dans cet acte terroriste et met en lumière les défis persistants en matière de lutte contre le terrorisme en Russie et au-delà de ses frontières.