Le psychanalyste français Gérard Miller a été placé en garde à vue mardi 30 septembre à Paris, dans le cadre d’une enquête ouverte en février 2024. Cette procédure fait suite aux plaintes déposées par près d’une trentaine de femmes, dont plusieurs mineures à l’époque des faits, l’accusant de viols et d’agressions sexuelles survenus lors de séances d’hypnose, parfois organisées à son cabinet ou à son domicile.
Ces accusations sévères se basent sur des faits remontant pour certains à plusieurs années, avec la première accusation publique datant de 2004. Gérard Miller, connu notamment pour ses interventions médiatiques et son engagement politique, a toujours nié les faits et affirmé ne jamais avoir pratiqué d’hypnose en privé, assurant que ses séances étaient publiques et que ses patientes restaient conscientes et pleinement responsables.
L’enquête de la brigade de protection des mineurs vise à faire toute la lumière sur ces accusations multiples et graves. Ce dossier suscite une forte attention dans le milieu médiatique et judiciaire, mais aussi au sein du public. L’affaire met en relief la difficulté à gérer les plaintes contre des personnalités publiques et la nécessité de garantir la protection des victimes.
Ces accusations prolongent un débat ancien sur les dérives possibles des pratiques psychanalytiques et de l’hypnose, soulignant l’importance de la vigilance face aux abus dans le domaine de la santé mentale.
L’affaire reste en cours et Gérard Miller est actuellement entendu par les autorités, qui poursuivent leurs investigations.
