Alors que la tempête Ciaran a laissé 780 000 Bretons sans électricité, la question qui préoccupe chacun est : quand l’électricité sera-t-elle rétablie en Bretagne ? Enedis mobilise des renforts, mais les réparations s’annoncent laborieuses. Le directeur régional d’Enedis en Bretagne explique la situation.
Les Bretons dans le noir : quelles sont les régions les plus touchées ?
Quels sont les chiffres à retenir ? À 9 heures, le décompte s’établit comme suit :
- 286 000 Bretons privés d’électricité dans le Finistère
- 220 000 dans les Côtes d’Armor
- 195 000 dans le Morbihan
- 78 000 en Ille-et-Vilaine
Le directeur régional d’Enedis, Jean-Philippe Lamarcade, évoque les premières actions entreprises et l’arrivée de renforts venus de plusieurs régions. Cependant, la durée des réparations reste incertaine, car la tempête a touché l’ensemble de la Bretagne, causant des dommages considérables au réseau électrique.
Coupures d’électricité en Côtes-d’Armor : Un état des lieux
Dans les Côtes-d’Armor, la situation est particulièrement préoccupante, avec 220 000 clients touchés par des coupures d’électricité à 11 heures. Certaines communes, comme Saint-Michel-en-Grève, Ploumilliau, Trédrez-Locquémeau et Plouaret, sont particulièrement touchées. La situation évolue en temps réel, avec des réalimentations à distance et des interventions sur place.
Pourquoi le réseau électrique breton a-t-il souffert autant de la tempête Ciaran ?
Après le passage de la tempête Ciaran, la majorité des foyers français toujours privés d’électricité se trouvent en Bretagne. Cette tempête a eu un impact trois fois plus important sur le réseau électrique d’Enedis en Bretagne que la tempête de 1999. Même si des efforts d’enfouissement ont été réalisés, 50 % des lignes de basse et moyenne tension demeurent aériennes, les rendant plus vulnérables aux chutes d’arbres.
Le défi de la remise en service : quand la lumière reviendra-t-elle ?
La récupération de l’électricité en Bretagne après la tempête Ciaran s’annonce comme un défi majeur. Les équipes d’Enedis travaillent d’arrache-pied pour rétablir le courant, mais la situation reste complexe. La présidente d’Enedis, Marianne Laigneau, évoque un réseau “haché menu” dans certaines zones de Bretagne. Les habitants, privés d’électricité, doivent faire preuve de patience en attendant le rétablissement complet de l’électricité.
Une situation difficile à résoudre
La tempête Ciaran a laissé une trace profonde en Bretagne, avec des centaines de milliers de Bretons encore privés d’électricité. Les équipes d’Enedis travaillent sans relâche pour rétablir la situation, mais les défis sont nombreux. L’ensemble de la région est touché, et les réparations prennent du temps. Les Bretons devront faire preuve de patience en attendant le retour à la normale.
ENFOUISSEMENT DES LIGNES ÉLECTRIQUES: UNE SOLUTION BÉNÉFICE?
Quelles lignes peuvent-ils être enterrées ?
Depuis la tempête de 1999, la sécurité de l’approvisionnement électrique est devenue une préoccupation majeure pour le Réseau de Transport Electrique (RTE). Enedis a déjà enterré 98,4% des nouvelles lignes moyenne tension en France, mais les lignes à haute tension restent un défi. Pourquoi certaines lignes sont-elles enterrées, tandis que d’autres demeurent à découvert ?
Le prix de l’enfouissement d’une ligne électrique
RTE révèle que les lignes souterraines coûtent deux à quatre fois plus cher que leurs homologues aériennes. Parfois, elles peuvent atteindre un surcoût allant jusqu’à huit fois le prix. Quelle est l’ampleur de la différence financière entre les deux méthodes d’installation ? Comment cela affecte-t-il le choix des projets ?
La décharge : une solution idéale ?
Les lignes enterrées ont des coûts d’exploitation plus élevés, mais leur durée de vie est plus longue. En outre, elles subissent moins de dommages. Quels sont les avantages et les inconvénients de l’enfouissement en termes de coûts, de maintenance et de durabilité du réseau électrique ?
Protection des lignes enterrées
Les lignes enterrées sont à l’abri des intempéries, mais les inondations posent toujours un problème. La France compte plus de 100 000 kilomètres de lignes aériennes à haute et très haute tension. Pourquoi l’idée d’enterrer tout le réseau n’est-elle pas viable financièrement ? Comment l’État français impose-t-il des coûts supplémentaires aux pylônes ?
Qui enfouit des lignes en Europe ?
Le Danemark est un exemple de réussite en matière d’enfouissement des lignes électriques avec 23% des lignes à haute tension désormais souterraines. Les Pays-Bas suivent de près avec 10% de leurs lignes enterrées. Comment d’autres pays européens gèrent-ils cette transition vers des lignes électriques enfouies ? Quelles leçons la France peut-elle tirer de ces expériences ?