La Seyne-sur-Mer interdit la consommation de chicha pour préserver la santé publique et la tranquillité urbaine

La municipalité de La Seyne-sur-Mer a récemment pris une mesure visant à restreindre l’usage du narguilé dans certaines zones de la ville, notamment dans le centre-ville et du côté des Sablettes. Cette décision, entrée en vigueur le 1er mars, vise à protéger la santé publique et à garantir le bien-être des habitants dans les espaces publics.

Une régulation pour la santé et le vivre-ensemble

Sous l’égide de la protection de la santé et du maintien de la convivialité dans les lieux fréquentés par les familles, la municipalité a émis un arrêté interdisant l’usage du narguilé dans divers endroits, notamment le centre ancien, le parc de la Navale et le parc Braudel. Cette mesure vise à prévenir l’exposition au tabagisme passif des non-fumeurs, en particulier des enfants.

Selon Cheikh Mansour, adjoint au maire en charge de cette question, cette réglementation répond avant tout à une préoccupation de santé publique. En effet, les espaces publics doivent être des lieux où chacun peut évoluer sans être incommodé par la fumée des autres. Des plaintes ont été exprimées par des résidents, notamment sur le cours Louis-Blanc, concernant les nuisances causées par la consommation de chicha en extérieur.

Les risques sanitaires liés à la chicha

L’arrêté municipal souligne également les risques pour la santé associés à la consommation de chicha. En se référant à un rapport de l’Office français du tabagisme, il met en lumière les dangers potentiels, notamment en termes d’exposition au monoxyde de carbone et au goudron, ainsi que le risque de transmission de maladies, étant donné que plusieurs personnes partagent le même embout.

En outre, la municipalité considère que la consommation de chicha en public peut perturber l’ordre et la tranquillité, en raison des rassemblements qu’elle entraîne et des nuisances sonores qui en découlent.

Des mesures ciblées et des exemptions

Il est important de noter que cette interdiction ne concerne pas les établissements spécialisés dans la vente de chicha, qui relèvent de la compétence de la préfecture en matière de contrôle d’hygiène et de régulation. Cependant, la municipalité se réserve le droit d’intervenir si des infractions sont constatées, telles que la consommation en extérieur ou les troubles nocturnes.

En somme, cette mesure s’inscrit dans une volonté plus large de revitaliser le centre-ville et de favoriser un environnement urbain propice à la vie familiale.

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