Cyberattaque : Enquête ouverte par le parquet de Paris suite au piratage des numéros de sécurité sociale

Des millions de Français potentiellement touchés

Le parquet de Paris a lancé une enquête suite au piratage des numéros de sécurité sociale de 33 millions de Français. Cette cyberattaque vise deux opérateurs majeurs de tiers payant, Viamedis et Almerys, mettant en lumière l’une des plus grandes fuites de données jamais observées en France.

Plaintes déposées par les prestataires

Cette initiative fait suite aux plaintes des deux prestataires, Viamedis et Almerys. Selon les déclarations du parquet, plus de 33 millions de Français sont potentiellement affectés par cette intrusion, représentant près de la moitié de la population. Les investigations sont désormais entre les mains des autorités judiciaires pour élucider les circonstances de cette cyberattaque d’envergure.

Des données sensibles en jeu

Viamedis et Almerys, agissant en tant qu’opérateurs de tiers payant pour le compte des assurances complémentaires de santé, sont au cœur de cette affaire. Les données compromises incluent des informations cruciales telles que l’état civil, la date de naissance, le numéro de sécurité sociale et les détails des contrats d’assurance santé.

Limites de l’attaque

Bien que les données aient été dérobées, il semble que les pirates n’aient pas accédé à des informations sensibles telles que les données bancaires ou médicales. Toutefois, ces données volées pourraient être utilisées pour des attaques de hameçonnage, renforçant ainsi la nécessité de rester vigilant face aux cybermenaces.

Progression de l’enquête

L’enquête, confiée à la Brigade de lutte contre la cybercriminalité de la police judiciaire, se concentre sur les infractions liées à la collecte frauduleuse de données personnelles et à l’atteinte à un système automatisé de données. Les autorités ont identifié deux adresses IP à partir desquelles l’attaque a été lancée, soulignant ainsi les progrès de l’enquête.

Appel à la vigilance des victimes

Alors que l’enquête progresse, les autorités encouragent les victimes potentielles à signaler tout incident via le site www.cybermalveillance.gouv.fr. Bien que le dépôt de plainte ne soit pas obligatoire, il est recommandé aux personnes affectées de rester attentives aux activités suspectes et de prendre les mesures nécessaires pour protéger leurs informations personnelles.

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