Les députés ont voté en commission la suppression des zones à faibles émissions (ZFE). Cette décision pourrait compromettre les efforts pour réduire la pollution atmosphérique dans les centres-villes. La ZFE de Toulon-Provence-Méditerranée, par exemple, visait à limiter la circulation des véhicules les plus polluants. Elle couvrait sept communes : Toulon, La Seyne-sur-Mer, Ollioules, Six-Fours-les-Plages, Hyères, La Valette-du-Var, et La Garde. Entrée en vigueur le 1er janvier 2025, elle interdisait les véhicules portant les vignettes Crit’Air 5 et les véhicules non classés.
Les restrictions s’appliquaient du lundi au vendredi, entre 8h et 20h. À terme, les véhicules Crit’Air 4 et Crit’Air 3 pourraient également être interdits. La ZFE visait à réduire les émissions de particules fines et d’oxydes d’azote (NOx), responsables de maladies respiratoires et cardiovasculaires. Ces mesures s’inscrivaient dans le cadre de la loi Climat et Résilience du 22 août 2021. Environ 550,000 véhicules étaient concernés dans l’agglomération toulonnaise.
Pour encourager le remplacement des véhicules polluants, des aides financières telles que la prime à la conversion et le bonus écologique étaient proposées. Ces aides pouvaient atteindre jusqu’à 10,000 €, selon les revenus des ménages. Les contrevenants risquaient des amendes. À partir de 2027, des radars automatiques devaient être installés pour contrôler les plaques d’immatriculation et appliquer les sanctions plus systématiquement.
La suppression des ZFE pourrait donc remettre en question ces efforts pour améliorer la qualité de l’air. Les automobilistes devaient s’adapter aux nouvelles règles pour éviter les sanctions et contribuer à un environnement plus sain. N’hésitez pas à laisser un commentaire pour partager votre avis sur cette situation.