Y a-t-il des insectes dans notre alimentation ? Oui, mais c’est l’Union européenne qui gère cela.

Dès le 10 février 2025, la poudre de larves de Tenebrio molitor a fait son apparition dans les pains, pâtisseries et compotes des rayons français, à la faveur d’une décision européenne qui avait tranché soudainement dans le débat alimentaire.Déjà en janvier, la Commission européenne entérinait ce produit, marquant une étape dans la transformation du secteur agroalimentaire national. Mais l’acceptation sociale demeurait hésitante ; depuis des années, les acteurs de l’industrie s’interrogeaient sur la volonté réelle des Français à intégrer l’insecte à table, malgré les campagnes de sensibilisation et la promotion environnementale initiée dès 2018. Les premières autorisations au niveau européen avaient préparé le terrain, mais la peur du “franchissement du seuil” restait vive dans les conversations et les débats en France.

Climatisation : iNNi.fr renforce son service d’entretien au Pradet et à Carqueiranne

Aujourd’hui, l’intégration des insectes ne concerne qu’une poignée de produits, sous des contrôles législatifs stricts et avec un étiquetage obligatoire, notamment pour les consommateurs allergiques. Bien que la production française soit en plein essor, portée par Hermetia illucens et Tenebrio molitor, la consommation reste marginale : seuls 25% des Français accepteraient d’en manger, et moins de 20% avaleraient des insectes entiers. L’élevage pour l’alimentation animale connaît davantage de succès, notamment pour la pisciculture, avec de véritables intérêts écologiques et économiques. Les spécialistes insistent sur les bénéfices nutritionnels, tout en soulignant la nécessité d’une recherche plus poussée sur l’acceptabilité sociale et la sécurité sanitaire.

Comment cette évolution s’ancrera-t-elle sur le long terme ? La question reste ouverte, le secteur surveille désormais la réaction du public. Les débats se poursuivent en coulisses, entre promesses vertes et méfiance alimentaire. L’actualité s’accélère, mais la transition, elle, se construit lentement.

Donnez votre avis : la France va-t-elle accepter durablement les insectes dans son alimentation ? Commentez ci-dessous !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *