La polémique a éclaté samedi matin après une phrase jugée maladroite de Francesca Albanese, rapporteure spéciale de l’ONU pour les droits de l’homme. En qualifiant les Napolitains de personnes qui « ne se lèvent pas tôt », elle a suscité une vague de réactions indignées sur les réseaux sociaux et dans la presse italienne. Face à l’ampleur du débat, l’intéressée a rapidement apporté une précision publique.
Elle a déclaré ne vouloir « offenser personne » et rappelé qu’elle était originaire d’Irpinia, une région voisine de Naples, précisant que son propos se voulait ironique et sans intention de stigmatiser. Depuis plusieurs jours, ses interventions sur les médias italiens étaient suivies de près, certains observateurs estimant que cette phrase révélait une tension persistante entre perception culturelle et expression publique.
Francesca Albanese avait pourtant habitué ses interlocuteurs à un discours mesuré sur les questions sociales. Ses détracteurs considèrent que cette remarque traduit un manque de sensibilité. Ses soutiens, eux, estiment que l’affaire a été amplifiée hors de tout contexte. L’incident relance en tout cas le débat sur la responsabilité publique des représentants internationaux lorsqu’ils évoquent des sujets liés aux identités régionales.
Le ministère italien des Affaires étrangères n’a pas souhaité commenter cette affaire, la qualifiant de « non événement ». L’affaire pourrait toutefois influencer la perception médiatique de la rapporteure en Italie. Qu’en pensez-vous ?
