Dans la nuit du 5 octobre 2025, les autorités françaises ont signalé une nouvelle vague d’intoxications dans plusieurs départements, toutes liées à la circulation de CBD trafiqué. Les boutiques spécialisées, bureaux de tabac ou commandes en ligne sont désormais dans la ligne de mire, car les consommateurs pensaient acheter des produits légaux et sûrs.
Depuis plusieurs mois, le phénomène inquiétait le gouvernement. Déjà, les professionnels du secteur faisaient remarquer que, dès le printemps 2024, des produits aux effets anormaux étaient identifiés dans le réseau. À l’imparfait, on notait que la multiplication des « bad trips » et des malaises aigus faisait naître une inquiétude croissante. L’intention déclarée par les autorités était de renforcer les contrôles et d’informer sur les dangers du CBD coupé avec des cannabinoïdes de synthèse, substances souvent indétectables lors des premiers tests. Les trafiquants usaient de techniques nouvelles, vaporisant des molécules dangereuses sur des fleurs de chanvre importées, échappant ainsi à la vigilance accrue des douanes et des laboratoires.
La hausse des cas alerte car ces dérivés synthétiques peuvent provoquer troubles du comportement, paranoïa et hospitalisations, dépassant désormais largement les effets du cannabis classique. Les autorités jugent la situation préoccupante, car la réglementation ne suffit plus à garantir la sécurité du marché. Face à la sophistication croissante du trafic, l’appel est lancé à la vigilance du grand public, ainsi qu’à une réaction réglementaire adaptée et rapide.
