Ce jeudi 2 octobre, la mobilisation syndicale dans le Var prend une nouvelle ampleur avec trois rassemblements annoncés à Toulon, Draguignan et Saint-Raphaël. Ces défilés auront lieu dès 10h30, respectivement devant la préfecture, la sous-préfecture et au rond-point Kennedy, avec des perturbations possibles sur la circulation locale. Cette mobilisation intervient après l’échec des négociations avec le Premier ministre à la fin septembre, où les syndicats ont dénoncé une absence de réponse concrète à leurs revendications.
Depuis plusieurs semaines, les organisations syndicales avaient déjà donné le ton en appelant à ces actions pour faire pression sur le gouvernement concernant le budget 2026, la justice sociale, la fiscalité et la défense des services publics. Ces revendications s’inscrivent dans un mouvement plus large de contestation sociale qui a marqué le Var et l’ensemble du pays depuis le début du mois de septembre, notamment avec des milliers de manifestants dans la région. La journée du 2 octobre doit donc servir à amplifier ce message face à un contexte tendu d’inflation, de réformes contestées et de mécontentement croissant.
Le monde du travail du Var appelle à une mobilisation interprofessionnelle forte, impliquant des secteurs divers comme la SNCF, la santé, La Poste, les banques ou l’éducation nationale. La dernière mobilisation avait rassemblé officiellement plusieurs milliers de manifestants, chiffres contestés par les syndicats qui évoquent une participation bien plus large. Ce jeudi, les syndicats promettent de ne pas relâcher la pression, prêts à envisager d’autres actions si leurs revendications ne sont pas prises en compte.
Les Varois sont donc invités à suivre de près cette journée d’action, qui pourrait rebattre les cartes du climat social dans le département et au-delà. Une mobilisation qui interroge sur la réponse du gouvernement et l’évolution à venir des politiques publiques.
Les commentaires sont ouverts pour débattre de cette nouvelle étape de mobilisation dans le Var.

Ras le bol
Je comprends le droit de grève, mais là, c’est la population qui est prise en otage.