Jair Bolsonaro a été hospitalisé à Brasilia le mardi 16 septembre 2025 après un malaise marqué par une crise de hoquet sévère, des vomissements et une chute de tension. L’ancien président brésilien a passé la nuit en observation, sous surveillance médicale stricte, quelques jours seulement après sa condamnation à 27 ans de prison pour tentative de coup d’État.
Selon son fils Flavio, la crise respiratoire avait duré près de dix secondes, provoquant une inquiétude immédiate. Les médecins ont confirmé un état stable, bien qu’un traitement intraveineux ait été nécessaire. La scène a renforcé les interrogations sur la fragilité de l’ex-chef d’État.
Depuis l’attentat à l’arme blanche de 2018, Bolsonaro souffrait de séquelles abdominales persistantes. Il avait subi plusieurs interventions, dont une lourde opération en avril 2025 pour une occlusion intestinale, suivie de trois semaines d’hospitalisation. Ses proches rappelaient que son état général restait fragile.
Sur le plan judiciaire, Bolsonaro était assigné à résidence depuis le 4 août. Sa peine ne deviendra effective qu’après l’examen des recours annoncés par sa défense. Pendant son hospitalisation, des policiers pénitentiaires assuraient la sécurité autour de l’établissement. Son épouse Michelle appelait publiquement les sympathisants à prier pour lui, affirmant qu’il recevait les soins nécessaires.
La santé de l’ancien président, déjà éprouvée, soulève désormais la question de ses conditions de détention et de son avenir politique.
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