Le 15 septembre 2025, le préfet de la Meuse a interdit le festival « Black Metal Blitzkrieg V2 », prévu cinq jours plus tard. La décision a rapidement été étendue à tout le Grand Est et à la Bourgogne-Franche-Comté. L’objectif était d’empêcher un éventuel déplacement du rassemblement, jugé néonazi, raciste et antisémite.
Le projet devait se tenir près de Verdun, dans un lieu tenu secret, non loin de la frontière luxembourgeoise. L’événement s’organisait dans la clandestinité, sans communication publique, et attirait des groupes liés à la mouvance nationale-socialiste. Les Hammerskins, un collectif néonazi déjà dissous en Allemagne, figuraient parmi les organisateurs. Leur siège français, surnommé « Taverne de Thor », restait sous surveillance policière.
Six groupes européens étaient annoncés, certains musiciens étant connus pour des propos négationnistes et des condamnations pénales. Ces rassemblements suivaient un schéma récurrent : détourner la loi sous couvert de soirées privées ou de concerts confidentiels.
En juin 2024, la même mouvance avait déjà organisé un tournoi de MMA dans la Meuse. L’événement avait réuni plusieurs centaines de participants et affiché des symboles nazis interdits. Les forces de l’ordre redoutaient une répétition de ce scénario.
Les autorités locales ont renforcé les contrôles, notamment autour de Combres-sous-les-Côtes, afin de bloquer toute tentative de contournement. Les élus insistent sur la vigilance nécessaire face à des initiatives qui menacent directement l’ordre public.
Ces interdictions illustrent la volonté de l’État de limiter la diffusion d’idéologies extrémistes. Partagez votre avis : ces mesures suffisent-elles à endiguer ces réseaux ?
