Viol collectif en Maine-et-Loire : six hommes dans le collimateur, deux interpellés
Une adolescente de 16 ans, qualifiée d’« extrêmement vulnérable » par son avocate, affirme avoir été victime d’un viol collectif dans la nuit du 11 au 12 mars 2025, dans l’agglomération d’Angers. Six hommes sont aujourd’hui suspectés. Seuls deux ont été interpellés et mis en examen pour viol en réunion. Les quatre autres restent introuvables, malgré une traque policière active.
L’enquête révèle un contexte troublant. La jeune fille, vivant avec sa mère en banlieue angevine, aurait noué une relation avec un homme d’une vingtaine d’années résidant dans un camp voisin. Ce dernier, selon les premiers éléments, l’aurait progressivement mise en contact avec d’autres jeunes hommes. Par attachement, par manipulation, ou par pression, elle se serait retrouvée au cœur d’un engrenage dont elle peine encore à parler.
Charline Belin, son avocate, insiste sur la fragilité de son état. « Libérer la parole a été un combat », confie-t-elle. Les faits se seraient déroulés après une soirée où la jeune fille, sous influence ou désorientée, aurait été conduite dans un lieu isolé. Les enquêteurs tentent désormais de reconstituer les faits, mais les témoignages restent parcellaires. Pourquoi certains suspects ont-ils pu échapper aux interpellations ? Comment expliquer les silences, les contradictions, ou les peurs qui entourent cette affaire ?
Les investigations se poursuivent, entre auditions, analyses de téléphones, et recherches dans les réseaux proches des mis en cause. Chaque indice compte. Chaque détail pourrait faire basculer l’enquête. Pourtant, dans ce type de dossiers, la parole des victimes se heurte souvent à des mécanismes de défense, des menaces, ou une méfiance systémique. Source
Charente : un clandestin écroué pour tentative de viol et de meurtre
Un Tunisien de 26 ans, en situation irrégulière, a été mis en examen pour tentative de viol et tentative de meurtre après une agression survenue à Angoulême. Les faits remontent au 29 août, lorsqu’une jeune femme a été retrouvée grièvement blessée dans un appartement. Selon Stéphanie Aouine, procureure de la République d’Angoulême, l’homme a été écroué dans l’attente de son procès.
L’enquête révèle un scénario glaçant. La victime, dont l’identité n’a pas été divulguée, aurait été agressée avec une violence extrême. Les premiers éléments suggèrent une tentative d’étouffement, suivie d’une agression sexuelle. Les secours, alertés par des voisins, ont découvert la jeune femme dans un état critique. Transportée d’urgence à l’hôpital, elle a pu être stabilisée, mais son pronostic vital reste engagé.
Le suspect, interpellé peu après les faits, nie toute implication. Pourtant, les indices recueillis sur place – traces biologiques, témoignages – convergent vers sa culpabilité. Son statut de sans-papiers ajoute une dimension politique à l’affaire. Comment un individu en situation irrégulière, sans antécédent judiciaire connu, en arrive-t-il à commettre de tels actes ?
Les autorités locales refusent de commenter les motivations du suspect. Cependant, des sources proches du dossier évoquent un contexte de marginalisation et de précarité. La procureure a confirmé l’ouverture d’une information judiciaire, soulignant la gravité des charges. L’homme encourt une peine pouvant aller jusqu’à la réclusion criminelle à perpétuité. Source
Sage-femme prédateur : un nouveau procès pour six viols sur patientes
Un sage-femme déjà condamné pour 11 viols comparaît de nouveau devant la cour criminelle de l’Hérault. Lionel Charvin, 54 ans, doit répondre d’agressions sexuelles sur six autres femmes, commises sous couvert de soins médicaux. Comment un professionnel de santé a-t-il pu abuser de sa position pendant des années ?
En mars 2021, ce maïeuticien avait écopé de 12 ans de prison pour des faits similaires. Les magistrats l’avaient reconnu coupable de « viols commis par une personne abusant de l’autorité que lui confère sa fonction ». Les victimes avaient décrit des « massages » intimes imposés, des attouchements et des pénétrations digitales. Ces actes, présentés comme des gestes médicaux, intervenaient lors de préparations à l’accouchement ou de suivis post-natal.
Les nouvelles accusations reposent sur le même schéma. Six femmes, suivies entre 2015 et 2020, affirment avoir subi des agressions identiques. Certaines ont mis des années à porter plainte, par honte ou par peur de ne pas être crues. D’autres ont été dissuadées par la réputation du praticien, perçu comme un professionnel expérimenté.
Le procès s’ouvre dans un climat de tension. Les victimes, souvent marquées par un sentiment de trahison, attendent des réponses. Comment un homme censé accompagner les femmes dans un moment aussi intime que la grossesse a-t-il pu en profiter ? Pourquoi ces pratiques n’ont-elles pas été détectées plus tôt ? Source
Consentement sexuel : la France condamnée, un contrat peut-il tout justifier ?
La Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) a rendu ce jeudi 4 septembre un arrêt ciblant les « lacunes » du droit français sur le consentement. En cause : l’affaire d’une préparatrice en pharmacie, E.A., dont la plainte pour viol et agressions sexuelles a été rejetée. Les juges français avaient estimé qu’un contrat « maître-chienne », signé avec son supérieur hiérarchique, validait tous les actes subis. La CEDH, elle, rappelle une évidence : le consentement se donne au moment de l’acte, jamais à l’avance.
L’histoire remonte à 2010, dans un hôpital de Meurthe-et-Moselle. E.A., alors âgée de 27 ans, entame une relation sadomasochiste avec K.B., son chef de service. En 2013, elle porte plainte pour « viol avec torture et actes de barbarie », « violences psychologiques » et « harcèlement sexuel ». Pourtant, en 2021, la cour d’appel de Nancy relaxe l’accusé. Motif ? Le contrat signé entre les deux parties rendrait toute plainte irrecevable.
Pour la CEDH, cette décision révèle deux problèmes majeurs. D’abord, le droit français ne protège pas assez les victimes d’actes sexuels non consentis. Ensuite, les investigations ont été « parcellaires », voire culpabilisantes. La cour européenne souligne que le consentement doit être « libre, éclairé et révocable à tout moment ». Un contrat ne saurait donc lier une personne à des pratiques qu’elle n’accepte plus.
Pire, la CEDH dénonce une « victimisation secondaire ». Lors du procès en appel, E.A. a subi des questions humiliantes, comme si sa parole valait moins qu’un bout de papier. « C’était une mise au pilori », témoignait une juriste de l’AVFT. La France, condamnée à verser 20 000 euros pour préjudice moral, doit désormais revoir sa copie.
Cet arrêt pourrait faire jurisprudence. Les associations espèrent une réforme du droit français, plus protecteur pour les victimes. Les juges, eux, devront désormais examiner le consentement au cas par cas, sans se réfugier derrière des documents écrits. Une avancée ? Peut-être. Une révolution ? À suivre. Source
Fausse accusation de viol à Pau : une jeune femme condamnée, pourquoi ?
Une jeune femme de 20 ans a comparu en comparution immédiate devant le tribunal de Pau. Elle était poursuivie pour dénonciation mensongère après avoir accusé un homme de viol. Les enquêteurs ont rapidement établi l’absence de preuves. Les relevés téléphoniques et les analyses techniques ont confirmé que l’agression n’avait jamais eu lieu.
D’après les éléments du dossier, la plaignante avait rencontré l’homme en question. Après leur entrevue, elle aurait confié à des proches que la situation avait « un peu dérapé ». Sous la pression de leurs questions, elle aurait alors affirmé avoir été violée. Pourtant, les investigations ont démontré qu’aucun acte de violence n’avait été commis.
Face aux preuves, la jeune femme a reconnu avoir menti. Le parquet de Pau a souligné la gravité de tels agissements. Une fausse accusation de viol entraîne des conséquences lourdes : garde à vue injustifiée, atteinte à la réputation, et mobilisation inutile des forces de l’ordre. Le tribunal a donc prononcé une peine de 105 heures de travail d’intérêt général.
Ce cas rappelle les risques des déclarations hâtives. Les enquêtes doivent toujours s’appuyer sur des éléments concrets. La justice, bien que vigilante, reste confrontée à des situations où la vérité se révèle plus complexe qu’il n’y paraît. Source
Robinho en prison : la Cour suprême brésilienne rejette sa libération
L’ex-star du football brésilien Robinho restera incarcéré après le rejet, lundi, de son recours par la Cour suprême. Condamné à neuf ans de prison pour viol collectif, il purge sa peine depuis mars 2024 dans l’établissement de Tremembé, à 150 km de São Paulo. Pourquoi cette décision marque-t-elle un tournant dans l’affaire ?
Les faits remontent à 2013, en Italie. Alors joueur de l’AC Milan, Robinho est accusé, avec cinq autres hommes, d’avoir agressé une jeune Albanaise de 23 ans dans une boîte de nuit milanaise. La victime, en pleine célébration de son anniversaire, aurait subi des violences sexuelles collectives. Après une première condamnation en 2017, la Cour de cassation italienne confirme le verdict en janvier 2022. Le Brésil, où Robinho s’était réfugié, finit par extrader l’ancien attaquant du Real Madrid en 2024.
La défense de Robinho arguait d’un vice de procédure et d’une peine disproportionnée. Pourtant, la majorité des juges brésiliens a estimé que les preuves étaient suffisantes. Les images de vidéosurveillance, les témoignages et les expertises médicales ont joué un rôle clé. La victime, quant à elle, a toujours maintenu ses accusations, malgré les pressions et les tentatives de discrédit.
Ce rejet intervient dans un contexte où le Brésil renforce sa lutte contre les violences faites aux femmes. Les affaires de viol, surtout lorsqu’elles impliquent des personnalités, suscitent une attention particulière. Robinho, autrefois idole des stades, devient le symbole d’une justice qui, lentement, se durcit face à l’impunité.
Les avocats de l’ex-joueur pourraient encore tenter des recours, mais les marges de manœuvre se réduisent. Entre temps, la société brésilienne observe. Certains y voient une victoire pour les droits des victimes. D’autres s’interrogent sur l’équité d’un système judiciaire souvent critiqué pour sa lenteur. Source
Saint-Denis : un ambulancier en détention pour tentative de viol sur une octogénaire
Un ambulancier de 42 ans a été mis en examen et écroué après une plainte pour tentative de viol sur une religieuse retraitée de 88 ans. L’affaire, révélée par Paris Match et confirmée par le parquet de Bobigny, soulève des questions sur la vulnérabilité des personnes âgées face aux abus.
Les faits se seraient produits dans un établissement médical de Saint-Denis. La victime, une ancienne religieuse aujourd’hui octogénaire, aurait été agressée par un professionnel de santé censé la prendre en charge. Selon les premiers éléments de l’enquête, l’ambulancier aurait profité de sa position pour commettre ces actes. La plainte, déposée sans délai, a immédiatement déclenché une procédure judiciaire.
Le mis en cause, connu des services de police pour des antécédents mineurs, nie les accusations. Pourtant, les investigations préliminaires laissent peu de place au doute. Les caméras de surveillance et les témoignages du personnel soignant corroborent partiellement les déclarations de la victime. Comment un professionnel de santé en vient-il à s’en prendre à une patiente aussi âgée ? Quels mécanismes de contrôle auraient pu empêcher ce drame ?
La détention provisoire a été ordonnée en raison du risque de récidive et de la gravité des faits. Le parquet insiste sur la nécessité de protéger les personnes les plus fragiles, notamment dans les milieux où la confiance est essentielle. Les associations de défense des aînés rappellent, une fois de plus, l’urgence de renforcer les protocoles de sécurité dans les établissements médicaux. Source
Ex-policier avoue le viol d’enfants aux Philippines : un procès choc à Marseille
Un ancien membre de la brigade des mineurs de Marseille a reconnu, dès l’ouverture de son procès, sa culpabilité dans le viol de deux enfants philippins. Julien Palisca, 42 ans, comparaît depuis ce lundi 1ᵉʳ septembre devant le tribunal. Son profil, analysé par les experts, révèle un homme capable de mensonges systématiques et de manipulations calculées.
Vêtu d’un gilet rayé gris et jaune, l’accusé est entré dans la salle d’audience du Palais de Justice Monclar. Dès les premières minutes, il a admis les faits. Pourtant, son parcours judiciaire est marqué par des contradictions. Les enquêteurs soulignent ses déclarations changeantes, parfois incohérentes. « Il invente des récits, comme s’il testait la crédulité de ses interlocuteurs », observe le Dr Philippe Raymondet, psychiatre. Selon lui, Palisca agit avec un sentiment de toute-puissance, estimant pouvoir tromper son entourage.
Les deux frères, victimes présumées, devraient témoigner ce mercredi. Leur déposition sera cruciale. Les experts insistent sur la vulnérabilité des enfants des rues aux Philippines, souvent cibles de prédateurs occidentaux. Comment un ancien policier, chargé de protéger les mineurs, a-t-il pu basculer dans l’horreur ? Les enquêteurs évoquent un double jeu : une façade professionnelle irréprochable, masquant des agissements criminels. Source
Gérard Depardieu devant la cour criminelle : un procès pour viols qui divise
Gérard Depardieu sera jugé pour viols sur Charlotte Arnould par la cour criminelle de Paris. La juge d’instruction a validé la demande du parquet, ouvrant la voie à un procès pour les faits reprochés à l’acteur. Ces viols auraient été commis les 7 et 13 août 2018, dans son hôtel particulier parisien.
Sept ans après le dépôt de plainte, Charlotte Arnould, aujourd’hui âgée de 29 ans, obtiendra enfin l’opportunité de s’exprimer dans un cadre judiciaire. Pour elle, cette décision marque une étape cruciale : une reconnaissance officielle des indices accumulés contre Depardieu. L’acteur, de son côté, a toujours nié les accusations. Il admet des relations consenties, mais conteste fermement toute notion de contrainte ou de violence.
Sur Instagram, la comédienne a exprimé son « soulagement ». Elle y voit la restauration d’une « vérité judiciaire », après des années de procédures et de doutes. Pourtant, l’affaire reste suspendue à l’issue de l’appel formé par la défense de Depardieu. La chambre de l’instruction devra trancher définitivement sur la tenue de ce procès. Source
Gynécologue cannois accusé de 14 viols : l’Ordre des médecins relance l’enquête
Un gynécologue de 77 ans, anciennement installé à Cannes, se retrouve au cœur d’une affaire judiciaire explosive. Accusé d’au moins 14 viols et agressions sexuelles sur des patientes, il avait vu ses premières plaintes rejetées en juin 2023. Pourtant, le Conseil national de l’Ordre des médecins a décidé de faire appel, relançant ainsi un débat sur la crédibilité des victimes et la responsabilité médicale.
Le 12 septembre, la chambre disciplinaire nationale examinera trois nouvelles plaintes déposées par des Azuréennes. Ces femmes, suivies par le praticien lors de consultations, dénoncent des actes graves commis sous couvert d’examens médicaux. En première instance, la chambre marseillaise avait estimé que les « faits n’étaient pas établis ». Une décision qui avait profondément choqué les plaignantes, déjà éprouvées par des années de silence.
« Mes clientes ont eu le sentiment de ne pas avoir été écoutées », confie Me Christophe Petit, avocat de deux victimes. Pire, chacune d’elles s’était vue réclamer 4 000 euros par le gynécologue, une somme perçue comme une tentative d’intimidation. « En première instance, ils auraient pu ordonner un sursis à statuer en attendant l’issue de l’enquête pénale », souligne-t-il, pointant une procédure jugée précipitée. Source
