Le département américain de la Sécurité intérieure annonce que le mur frontalier avec le Mexique sera peint en noir. Cette décision, présentée lors d’une conférence de presse au Nouveau-Mexique, visera à rendre la structure brûlante sous le soleil et donc plus difficile à escalader. La mesure répondra à une demande expresse de Donald Trump.
Depuis plusieurs années, l’administration américaine expliquait que ce mur devait constituer un obstacle physique presque infranchissable. Les équipes insisteront sur sa hauteur et sa profondeur, censées dissuader les passages clandestins. L’idée de l’assombrir, étudiée dès 2020, apparaissait alors comme une option technique secondaire. Elle traduira pourtant une conviction ancienne : la couleur pourra renforcer son efficacité dans un désert où la chaleur atteindra régulièrement des niveaux extrêmes.
Selon les autorités, plus de 6 000 arrestations avaient été recensées à la frontière en juin, un chiffre en baisse par rapport au printemps. Le financement du projet sera assuré par une enveloppe de plus de 46 milliards de dollars, destinée à moderniser l’ensemble du dispositif. Officiellement, la peinture protégera aussi l’acier de la corrosion, bien que certains responsables aient exprimé des doutes sur son utilité réelle. Source
