Pourquoi écrivait-on « segond » avant le XVIIIe siècle ?

Le mot « seconde » a changé d’orthographe au XVIIIe siècle, quand la lettre G a été remplacée par un C. L’Académie française a alors imposé une graphie plus proche du latin. Ce choix s’est inscrit dans un vaste mouvement d’uniformisation, engagé pour réduire les variations encore fréquentes dans les textes officiels. Jusqu’à cette période, chacun écrivait selon son usage local, ce qui rendait la langue instable.

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Depuis le Moyen Âge, l’héritage du latin secundus avait façonné plusieurs formes concurrentes. On lisait « segond » ou « second », selon les régions et les habitudes des lettrés. La prononciation, elle, avait évolué plus vite que l’écriture. En se simplifiant, elle s’était fixée sur le son « G », jugé plus naturel à l’oral. Cette différence entre son et orthographe traduisait une longue hésitation de la langue française face à ses racines latines.

Ce n’est qu’avec l’essor des institutions savantes et la diffusion des imprimés que l’usage s’est figé. L’Académie française voulait rapprocher l’orthographe de l’étymologie, pour donner à la langue une cohérence historique. Le mot « seconde » est ainsi devenu un symbole des compromis permanents entre l’oral et l’écrit. Et cette histoire continue de susciter des interrogations chez les passionnés de langue. Source

👉 Et vous, aviez-vous déjà remarqué cette différence entre orthographe et prononciation ?

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