Hiroshima : la radioactivité a-t-elle vraiment disparu 80 ans après ?


La radioactivité à Hiroshima n’inquiète plus, 80 ans après la bombe

Le 6 août 2025, Hiroshima commémore les 80 ans de l’explosion atomique. Des mesures récentes ont confirmé que les niveaux de radiation dans la ville sont désormais équivalents à ceux de toute autre grande ville du monde. Cette réalité scientifique, pourtant méconnue du grand public, tranche avec l’image durable de terre irradiée associée à la catastrophe.

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Dès les années 1950, la reconstruction de la ville s’amorçait. L’idée d’un retour à la vie normale s’enracinait progressivement, malgré les stigmates profonds laissés par l’événement.


Les radiations ont chuté en quelques heures

L’essentiel de la radioactivité a été libéré au moment de l’explosion, ou dans les heures qui ont suivi. Environ 80 % des radiations résiduelles s’étaient déjà dissipées dans les 24 premières heures. Une semaine plus tard, leur niveau était divisé par un million.

Le fait que la bombe ait explosé en altitude a permis la dispersion rapide des matières radioactives. De fortes pluies ont aussi précipité la décontamination naturelle du sol. Dès lors, la ville n’a jamais connu de pollution radioactive durable comparable à celle d’un accident nucléaire civil.


Hiroshima aujourd’hui : une ville normale

Des mesures effectuées récemment montrent une exposition de 0,1 microsievert par heure à Hiroshima. C’est exactement le niveau moyen de la radioactivité naturelle de fond observée dans les grandes villes. Les données sont validées par des agences japonaises et internationales indépendantes.

Sur le plan sanitaire, il n’existe plus de danger lié à une éventuelle radioactivité résiduelle. La population locale vit et travaille normalement. Hiroshima est même devenue un symbole de paix et accueille chaque année des milliers de visiteurs.


Des effets biologiques bien identifiés, mais limités

Les survivants de la bombe, appelés hibakusha, ont bien été exposés à des doses importantes. Plusieurs études longitudinales ont documenté une augmentation significative des leucémies, des cancers solides et d’autres pathologies chroniques chez eux. Ces cohortes ont été suivies pendant plusieurs décennies.

Mais les effets sont circonscrits à cette population. Depuis les années 1970, aucun risque sanitaire significatif n’est identifié pour les générations suivantes ni pour les touristes.


Une perception durablement faussée

Le terme nucléaire reste associé à la peur et au danger invisible. La situation d’Hiroshima illustre pourtant qu’un bombardement atomique ne laisse pas nécessairement une contamination durable. C’est un fait scientifique, souvent ignoré, que la mémoire collective peine à intégrer.

Les autorités japonaises organisent chaque année des actions pédagogiques pour sensibiliser le public aux réalités mesurées sur le terrain. La ville travaille aussi à sa résilience mémorielle, tout en affirmant son dynamisme économique et culturel. Source 1 Source 2 Source 3

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