Séisme en Birmanie : Trois morts à Bangkok, des dégâts considérables

Un tremblement de terre de magnitude 7,7 a frappé la Birmanie ce vendredi. Les secousses ont été ressenties jusqu’en Thaïlande et en Chine. À Bangkok, trois personnes sont décédées après l’effondrement d’un immeuble en construction. Les autorités thaïlandaises ont réagi rapidement, la Première ministre convoquant une réunion d’urgence. Un habitant de Chiang Mai témoigne : « J’ai entendu le bruit alors que je dormais chez moi, j’ai couru aussi loin que possible en pyjama hors du bâtiment. »

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La région est habituée aux tremblements de terre, mais la population reste vulnérable en raison de la faiblesse des infrastructures et des services de santé, particulièrement dans les zones rurales. Le séisme s’est produit à 16 kilomètres au nord-ouest de la ville de Sagaing, vers 14h20, heure locale.

À Naypyidaw, les routes ont été déformées et des morceaux de plafond sont tombés des immeubles. En Thaïlande, des scènes de panique ont été observées à Bangkok, où des bureaux et des magasins ont été évacués. La police locale confirme l’effondrement d’un immeuble de 30 étages. Le vice-Premier ministre thaïlandais Phumtham Wechayachai a annoncé au moins trois morts et 81 personnes piégées dans les décombres.

Les secousses ont également été ressenties dans le nord et le centre de la Thaïlande. À Bangkok, certains services de métro ont été suspendus. La Première ministre thaïlandaise Paetongtarn Shinawatra a convoqué une réunion d’urgence. D’autres secousses ont été enregistrées dans la province chinoise du Yunnan, avec une magnitude de 7,9.

Les séismes sont fréquents en Birmanie, avec six tremblements de terre de magnitude 7 ou plus entre 1930 et 1956 près de la Faille de Sagaing. La faiblesse des infrastructures et l’insuffisance des services de santé rendent la population particulièrement vulnérable. La junte birmane a lancé un appel à l’aide internationale, déclarant l’état d’urgence dans six régions. Le chef de la junte Min Aung Hlaing s’est rendu dans un hôpital de Naypyidaw, où de nombreuses victimes sont traitées.

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