La Société Générale officialise son projet de réorganisation, entraînant la suppression de 900 postes, soit près de 5 % des effectifs du siège situé à la Défense. Cette décision s’inscrit dans une série de restructurations récurrentes, pesant davantage sur le climat social.
Une restructuration axée sur les fonctions centrales et l’informatique :
Selon nos sources, les fonctions centrales du groupe et le département informatique sont les principaux secteurs impactés par cette réorganisation. La banque vise à regrouper et mutualiser certaines activités, à éliminer des strates hiérarchiques pour simplifier les processus de décision et à redimensionner certaines équipes.
Plan de départs volontaires sans départs contraints :
La Société Générale a assuré que la suppression des postes se fera via un plan de départs volontaires, sans contraintes imposées. Cette approche, bien que visant à minimiser les répercussions sociales, intervient dans un contexte où le groupe accumule les restructurations depuis plusieurs années.
Analyse de la situation :
Cette décision s’inscrit dans une logique de rationalisation des opérations, avec pour objectif la consolidation et la mutualisation des fonctions. La volonté de simplifier la prise de décision en éliminant des strates hiérarchiques souligne une adaptation aux exigences du marché financier actuel.
Impact sur le climat social :
Les réorganisations répétées au sein de la Société Générale contribuent à un climat social de plus en plus tendu. Les employés, déjà éprouvés par les précédentes restructurations, pourraient ressentir une nouvelle vague d’incertitude et de mécontentement.