Cinq individus, âgés entre 20 et 30 ans, ont été appréhendés ce vendredi 22 décembre en Meurthe-et-Moselle, dans le cadre d’une opération anti-terroriste dirigée depuis Paris. Placés en garde à vue, ils font l’objet d’une enquête pour association de malfaiteurs terroriste criminelle.
Qui a coordonné l’opération et où ont eu lieu les arrestations?
L’opération, dirigée par le Parquet national antiterroriste (PNAT) depuis Paris, a mobilisé la Sous-direction antiterroriste (SDAT) et la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI). Les interpellations ont eu lieu simultanément à Nancy, Vandœuvre-lès-Nancy et Toul.
Pourquoi ces interpellations ont-elles été décidées et quelle est la durée de la garde à vue?
Les interpellations font suite à des éléments potentiellement inquiétants, selon une source proche du dossier. La garde à vue, pouvant aller jusqu’à 96 heures, peut être étendue à 144 heures en cas de danger imminent lié au terrorisme.
Qui sont les personnes arrêtées et quel est leur lien présumé avec la mouvance islamiste?
Le PNAT n’a pas détaillé les profils, mais indique que les individus sont soupçonnés d’être en lien avec la mouvance islamiste. Un des suspects serait un étudiant, interpellé dans sa résidence universitaire. En octobre dernier, la préfecture de Meurthe-et-Moselle signalait que plus de la moitié des personnes fichées S étaient déjà en détention.
Dans quel contexte surviennent ces interpellations et quelles mesures de sécurité sont prises?
Depuis l’attentat au lycée d’Arras en octobre, la France est en niveau Vigipirate maximal. Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a appelé à une extrême vigilance pour les fêtes de fin d’année, avec une présence systématique des forces de l’ordre devant les lieux de culte.
En lien avec le contexte international :
L’activation du niveau urgence attentat intervient dans un contexte international marqué par la guerre entre Israël et le Hamas, déclenchée par une attaque sanglante du mouvement islamiste palestinien le 7 octobre depuis Gaza.
