Lundi, l’Assemblée nationale a franchi une étape cruciale en adoptant à l’unanimité un texte visant à interdire les cigarettes électroniques jetables, communément appelées “puffs”. Cette décision, bien que devant encore être confirmée par Bruxelles, marque un tournant majeur dans la lutte contre ces dispositifs prisés par un public jeune.
Quelle mesure a été adoptée par l’Assemblée nationale?
L’Assemblée nationale a adopté à l’unanimité un texte visant à interdire les cigarettes électroniques jetables, communément appelées “puffs”.
Qu’est-ce qui caractérise ces “puffs”?
Les “puffs” sont des cigarettes électroniques à usage unique, bon marché, aux arômes attrayants de fruits, dénoncées pour leur effet potentiellement addictif, en particulier chez les mineurs.
Pourquoi l’interdiction des “puffs” est-elle considérée comme nécessaire?
Selon le ministre de la Santé, Aurélien Rousseau, les “puffs” ouvrent la voie à une forte dépendance, en particulier chez les mineurs. Leur attractivité due à leur prix abordable, leurs arômes sucrés et leur discrétion inquiètent les autorités.
Quels sont les risques associés aux “puffs”?
Outre le risque d’addiction, les “puffs” sont qualifiés de “piège sournois pour les enfants et les adolescents” par l’académie nationale de médecine. Ils sont également considérés comme une “bombe à retardement” pour la santé publique.
Qui soutient cette interdiction?
La proposition, signée par 166 députés, bénéficie du soutien du gouvernement et de la Première ministre, Elisabeth Borne.
Qui est particulièrement vulnérable à l’attrait des “puffs”?
Les jeunes de 13 à 16 ans sont particulièrement vulnérables, avec un enfant sur dix ayant déjà essayé les “puffs”, selon les alertes du ministre de la Santé.
Où en est le processus d’interdiction?
Bien que l’Assemblée ait adopté la mesure, l’interdiction doit encore être confirmée par Bruxelles. La France espère une interdiction des “puffs” d’ici septembre 2024.
Où en est le débat au niveau européen?
La proposition doit passer par une procédure à l’échelle européenne, avec une notification à la Commission européenne. Celle-ci a six mois pour donner son avis sur la proportionnalité de l’interdiction.