PROTESTATION CLIMATIQUE
Deux activistes du mouvement écologiste “Riposte alimentaire” ont vandalisé une toile de Claude Monet au Musée des Beaux-arts de Lyon en la recouvrant de soupe, déclenchant le dépôt d’une plainte. Cette action survient peu après une manifestation similaire ayant visé la Joconde au Louvre.
Une Protestation Artistique
Les deux jeunes femmes, membres présumées du mouvement écologiste “Riposte alimentaire”, ont été appréhendées après avoir aspergé de soupe l’œuvre intitulée “Le Printemps” de Claude Monet, exposée au Musée des Beaux-arts de Lyon. La protestation, filmée et diffusée sur les réseaux sociaux par le groupe, est survenue avec un message fort : “Ce printemps sera le seul qui nous restera si nous ne réagissons pas. Que vont peindre nos futurs artistes ? A quoi rêverons-nous s’il n’y a plus de printemps ?”.
Réaction du Musée
Le Musée des Beaux-arts de Lyon a réagi promptement en déclarant qu’une plainte avait été déposée et qu’une évaluation de l’état de la toile serait entreprise suivie d’une opération de restauration. Cette initiative vise à réparer les dommages causés par l’acte de vandalisme, bien que l’œuvre ait été protégée derrière une vitre.
Alerte sur la Crise Climatique
Riposte Alimentaire a justifié son geste en exprimant son souhait de sensibiliser à la crise climatique et sociale en cours. Le mouvement, se référant aux données de l’Observatoire Européen Copernicus, souligne une hausse de la température mondiale dépassant 1,5 °C par rapport à l’ère préindustrielle sur une période de 12 mois, marquant ainsi une étape alarmante dans le changement climatique.
Réactions Politiques
Le maire de Lyon, Grégory Doucet, a exprimé son regret face à cet acte de vandalisme tout en affirmant son soutien aux équipes du musée. Il a également souligné la légitimité de l’angoisse face à l’urgence climatique tout en prônant une action résolue en réponse à cette crise.
