Le Tribunal de Commerce de Bordeaux a tranché en faveur de la continuité d’activité dans les 26 magasins de Galeries Lafayette en France, dont celui de Toulon, établissement emblématique parmi les plus anciens. Pour le personnel, c’est un soulagement bienvenu après des mois d’incertitude. Leur objectif principal : préserver les emplois et maintenir le rythme de travail habituel.
Le jeudi 21 mars, la décision du tribunal de commerce a été accueillie avec soulagement par les salariés des Galeries Lafayette de Toulon, qui ont vu la poursuite de leurs activités privilégiée.
Le plan de sauvegarde des 26 magasins, propriété de Michel Ohayon, chef d’entreprise bordelais dont la réputation est controversée, a été approuvé par la justice.
Cet accord implique que le principal créancier d’Hermione Retails, l’entité mère des grands magasins, renonce à 70 % des dettes accumulées par l’entrepreneur depuis l’acquisition des 26 enseignes en 2018, soit environ 50 millions d’euros. Michel Ohayon, de son côté, s’engage à rembourser les 30 % restants sur une période de dix ans. Une bouffée d’air pour les Galeries Lafayette et leurs employés.
Au total, plus de mille salariés sont concernés par cette restructuration en France.
“La préservation de la marque Galeries Lafayette est primordiale”, confient les habitants de Toulon, attachés à cet établissement situé en plein cœur de la ville, face à la place de la Liberté.
Dans ce haut lieu du commerce toulonnais, une vingtaine d’employés, toujours fidèles à leur enseigne, continuent de travailler. Le soulagement est palpable, mais des interrogations persistent.
“On reste vigilants quant à la disponibilité future de toutes les marques de vêtements, sacs et accessoires chez nous”, déclarent-ils. La bataille pour la pérennité de cette institution du commerce n’est pas totalement gagnée.
