Le Beaujolais Nouveau, longtemps décrié pour sa qualité douteuse, semble opérer un retour en force. Au-delà des préjugés, plongeons dans l’évolution de ce vin primeur, entre tradition et nouvelles pratiques viticoles.
Le Beaujolais Nouveau Aujourd’hui:
Au-delà des clichés, le Beaujolais Nouveau reste une date phare du calendrier viticole. Depuis 1985, ce vin primeur débarque chaque troisième jeudi de novembre, marquant le début d’une nouvelle ère pour les producteurs.
Le Beaujolais Nouveau, vin d’appellation d’origine contrôlée (AOC), est issu du vignoble du Beaujolais, au sud de la Bourgogne. Principalement produit à partir du cépage gamay, ce vin primeur est mis en bouteilles avant le printemps.
Historiquement, le Beaujolais Nouveau était une réponse intelligente pour consommer les premiers vins de la saison. Cependant, la période des années 1960 à 1990 a été marquée par une “folie marketing” qui a nui à sa réputation. Des pratiques discutables ont persisté jusqu’aux années 2000.
La réhabilitation du Beaujolais Nouveau se fait par un retour aux méthodes de vinification plus proches du terroir. Certains vignerons abandonnent les pratiques discutables pour produire un vin nature, éliminant les arômes artificiels.
Le vignoble du Beaujolais, s’étendant sur 55 kilomètres du sud au nord, principalement dans le département du Rhône.
Du Beaujolais Nouveau au Beaujolais Rénové
La réputation du Beaujolais Nouveau a connu des hauts et des bas. Des années 1960 à 1990, la “folie marketing” a altéré sa qualité perçue. Cependant, depuis les années 2000, un changement radical s’opère. Des vignerons dévoués réinventent ce vin autrefois décrié.
