Le ministère de la Transition écologique et les acteurs clés du secteur du bâtiment ont conjointement proposé trois changements majeurs visant à dynamiser le marché de la rénovation thermique en 2024. Ces réformes entendent répondre à un marché qui montre des signes de blocage. L’accent sera notamment mis sur l’optimisation de l’accompagnement pour les projets les plus subventionnés. Après une refonte à l’automne dernier visant à encourager les projets de rénovation globale, le dispositif MaPrimeRénov’ se voit à présent soumis à un processus de simplification, initié par le gouvernement Attal.
Ce dernier s’engage à fluidifier ce dispositif en travaillant étroitement avec les différentes organisations professionnelles du secteur du bâtiment. En effet, le marché de la rénovation thermique montre des signes de blocage, caractérisés par une accumulation de demandes en attente et une certaine réticence de la part des ménages, qui sont refroidis par la focalisation des autorités sur les projets de rénovation globale, jugés plus coûteux.
Trois réformes majeures ont été décidées lors d’une réunion cruciale qui s’est tenue jeudi dernier sous la supervision de Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires. Cependant, étant donné que le succès de ces changements réside dans les détails, le ministère a convenu avec la Fédération française du bâtiment (FFB) et la Confédération de l’artisanat et des petites entreprises du bâtiment (Capeb) de se retrouver début mars pour officialiser toutes les mesures d’assouplissement envisagées.
