Une manifestation orchestrée par le collectif Urgence Palestine à Toulon ce samedi après-midi a été le théâtre de la distribution de tracts appelant au boycott de Carrefour. Cette action s’inscrit dans une série de manifestations hebdomadaires depuis octobre dernier, toutes revendiquant un seul objectif : un arrêt des hostilités en Palestine.
Alors que les manifestants achevaient leur marche à proximité du centre commercial Mayol à Toulon, des tracts dénonçant Carrefour ont été remis aux passants. Selon nos sources à BFM Var, cette initiative visait à sensibiliser la clientèle de l’enseigne sur des allégations affirmant que celle-ci soutiendrait Israël, tel qu’affirmé par le collectif Urgence Palestine.
Cependant, cette accusation a été promptement réfutée par la marque elle-même. Dans un communiqué, Carrefour a vigoureusement contesté ces allégations, affirmant que l’entreprise n’est en aucun cas impliquée dans le conflit israélo-palestinien. En effet, le groupe n’opère aucune activité en Israël, étant donné qu’il s’agit d’un contrat de franchise géré par une entité indépendante. Il est également spécifié que ce contrat exclut expressément la présence de magasins dans les territoires occupés.
De plus, Carrefour a tenu à clarifier que l’entreprise israélienne en question ne fournit aucun soutien matériel à l’armée, contrairement à ce qui circule sur les réseaux sociaux. Dans toute la région du Moyen-Orient, les partenaires franchisés de Carrefour se conforment à un principe de neutralité politique et fournissent une assistance humanitaire aux populations civiles, notamment à Gaza par le biais du Croissant Rouge.
