Loi sur l’aide active à mourir : La présidente de l’Assemblée Nationale exige une avancée décisive avant l’été

Projet de loi sur l’aide active à mourir : Les exigences de Yaël Braun-Pivet pour une législation réfléchie

La présidente de l’Assemblée Nationale, Yaël Braun-Pivet, a exprimé son impatience quant à l’avancement du projet de loi sur l’aide active à mourir. Dans une récente intervention sur France Inter, elle a souligné l’urgence pour le Parlement de se pencher sur cette question. Elle a également émis des critiques sur la législation actuelle, estimant qu’elle doit être élargie pour offrir plus de liberté aux citoyens en fin de vie.

Une attente pressante avant l’été

Yaël Braun-Pivet a affirmé avec fermeté qu’il est temps pour le Parlement d’agir sur ce sujet crucial. Elle attend “fermement avant l’été” le projet de loi qui ouvrira la voie à une aide active à mourir. Cette déclaration fait écho aux précédentes annonces du Premier ministre, Gabriel Attal, qui avait déjà affirmé que l’examen de ce texte aurait lieu avant la saison estivale.

La présidente de l’Assemblée Nationale a insisté sur l’importance de présenter ce projet de loi au Conseil des ministres afin que les parlementaires puissent en débattre. Selon elle, il est impératif que le Parlement prenne enfin en charge cette question et offre aux citoyens la liberté de choisir leur fin de vie.

Critiques envers la législation actuelle

Pour Yaël Braun-Pivet, la législation actuelle est insuffisante. Elle estime qu’il est nécessaire d’aller plus loin pour garantir à chaque individu le droit de décider de sa fin de vie. La députée des Yvelines souligne le manque d’accès aux soins palliatifs et le désir de certaines personnes d’avoir une fin de vie différente. Elle appelle donc à ce que la loi offre cette possibilité à tous les citoyens français.

Conditions pour un examen approfondi du projet de loi

L’élue pose des conditions strictes pour l’examen du projet de loi. Elle insiste sur le fait qu’il ne doit pas être soumis à une procédure accélérée. Elle souhaite que chaque chambre du Parlement puisse prendre le temps nécessaire pour étudier le texte. Pour cela, elle propose la mise en place d’une commission spéciale chargée de réunir des parlementaires pour des auditions et des réflexions sur l’évolution du texte.

Le temps, clé d’un débat serein

Yaël Braun-Pivet souligne l’importance du temps dans le débat sur l’aide active à mourir. Pour elle, il est essentiel que les parlementaires puissent travailler dans un environnement serein, respectueux et réfléchi. Elle estime que la fin de cette mandature, avant 2027, doit voir l’adoption d’une législation sur ce sujet crucial.

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