Dans sa lutte contre le trafic de drogue, le gouvernement français envisage des mesures radicales, dont les tests salivaires sur les passants.
Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, persiste dans sa détermination à éradiquer les trafics de stupéfiants, qualifiant la drogue de “merde”, et prône des initiatives plus intrusives pour y parvenir. Parmi celles-ci, l’idée d’autoriser les forces de l’ordre à pratiquer des tests salivaires sur la voie publique suscite un débat intense.
La Quête d’une Approche Dissuasive
Alors que certains pays européens comme l’Allemagne ont récemment opté pour une légalisation du cannabis, la France explore des voies dissuasives pour réprimer la consommation. Le gouvernement envisage ainsi d’autoriser les tests salivaires, une mesure préconisée par Darmanin et remise sur la table par le Premier ministre, Gabriel Attal.
La Légalité et les Réactions
La question de la légalité de ces tests sur les piétons se pose. Si la loi réprime la consommation de cannabis dans l’espace public, aucune disposition spécifique ne concerne les passants. Cette initiative cherche avant tout à tarir la vente de drogue en ciblant les consommateurs. Cependant, elle a suscité des réactions mitigées au sein du Parlement. Une majorité s’y oppose, estimant son application difficile voire irréalisable.
Un Débat en Suspens
Cette proposition soulève des interrogations éthiques et juridiques. Pour la mettre en œuvre, il faudrait d’abord légiférer pour contraindre les passants à se soumettre à ces tests. Mais la viabilité et la pertinence de cette mesure demeurent sujettes à débat.