Le Parlement réuni au Château de Versailles adopte l’interruption volontaire de grossesse avec un soutien massif
Le Parlement français, réuni en Congrès au Château de Versailles, a adopté à une écrasante majorité l’inscription explicite du droit à l’interruption volontaire de grossesse (IVG) dans la Constitution, marquant ainsi un tournant historique dans la lutte pour les droits des femmes.
Dans un geste symbolique puissant, les 780 votes favorables ont consacré l’IVG comme un principe fondamental de la République française. Cette décision revêt une importance particulière à l’approche du 8 mars, journée internationale des droits des femmes, et au cinquantième anniversaire de la loi Veil, qui a légalisé l’avortement en France en 1974.
L’adoption de cette mesure intervient à un moment où le droit à l’avortement est menacé dans de nombreux pays, faisant de la France un pionnier mondial dans la protection de ce droit fondamental pour les femmes.
Au cœur du Château de Versailles, berceau de l’histoire de France, les 925 parlementaires, représentant à la fois l’Assemblée nationale et le Sénat, ont écrit un nouveau chapitre dans l’histoire des droits des femmes. Cette décision historique témoigne d’une lutte politique de longue date, initialement portée par la gauche, mais finalement soutenue par le gouvernement, et portée par l’engagement constant des associations féministes.
Cette étape cruciale démontre l’engagement de la France envers l’égalité des sexes et la protection des droits reproductifs des femmes. Elle envoie également un message fort à la communauté internationale, affirmant que les droits des femmes ne sont pas négociables et doivent être inscrits dans les lois fondamentales d’un pays.