Dans une démarche visant à réduire les coûts administratifs, Bruno Le Maire a annoncé la suppression progressive des formulaires Cerfa, utilisés dans diverses procédures administratives. Mais concrètement, qu’est-ce que cela implique pour les citoyens et les entreprises ?
Les formulaires Cerfa : Un système complexe à repenser
Mis en place pour simplifier la collecte d’informations, les formulaires Cerfa (Centre d’enregistrement et de révision des formulaires administratifs) sont des documents standardisés employés dans une multitude de démarches, telles que les demandes de permis de construire ou les arrêts de travail. Cependant, selon Bruno Le Maire, leur complexité engendre des coûts inutiles pour l’État.
Vers une simplification administrative
Pour répondre à cette problématique, le ministre de l’Économie a annoncé une refonte majeure du système. D’ici à 2026, 80 % des formulaires Cerfa seront préremplis, avant d’être progressivement abandonnés d’ici 2030. Cette réforme vise à simplifier les démarches en rendant les formulaires similaires à une déclaration d’impôt, avec des données préremplies par l’administration.
Un défi de taille à relever
En effet, les formulaires Cerfa représentent une multitude de documents, avec plus de 2000 types répertoriés, dont 1100 destinés aux entreprises, comme ceux pour la création d’entreprise ou la déclaration de TVA, et 800 pour les particuliers, comme la déclaration de revenus ou la demande de RSA.