Le chef du FSB pointe du doigt Kiev et l’Occident dans l’attentat de Moscou revendiqué par Daesh
Le fait du jour
Alexandre Bortnikov, à la tête du FSB, incrimine l’Ukraine et les puissances occidentales dans l’attentat de Moscou, attribué à Daesh. Les autorités ukrainiennes, soutenues par Washington, réfutent leur implication dans cette attaque, la plus meurtrière en Russie depuis vingt ans et la pire revendiquée par Daesh en Europe.
Pourquoi cela importe-t-il ?
Le FSB accuse Kiev et l’Occident, affirmant que les assaillants étaient attendus en Ukraine comme des héros. Cette accusation survient dans un contexte de tensions accrues entre la Russie et l’Occident, exacerbées par l’escalade des conflits en Ukraine.
Qui est impliqué et pourquoi ?
Le président biélorusse contredit la version du FSB, affirmant que les assaillants ont tenté de fuir vers la Biélorussie. Les services secrets ukrainiens, bien que soupçonnés, n’ont pas officiellement admis leur implication.
Quelles sont les conséquences ?
La France envisage des réquisitions pour accélérer la production de matériel militaire, une mesure exceptionnelle témoignant de l’ampleur de la crise en Ukraine.
Que fait la France face à cette situation ?
Sébastien Lecornu, ministre français des Armées, n’écarte pas l’option des réquisitions pour répondre aux besoins de son armée et soutenir l’Ukraine. Il envisage également d’imposer des niveaux minimaux de stocks aux industriels pour accélérer la production.
Les détails en bref
La région russe de Belgorod a été visée par des attaques en provenance d’Ukraine, blessant cinq personnes. La Russie intensifie ses bombardements en Ukraine, infligeant des dommages importants à l’infrastructure civile.