Contrôle technique des deux-roues : Le Conseil d’État tranche en défaveur des Motards en colère

À partir du 15 avril, une nouvelle obligation s’impose aux motards : le contrôle technique devient obligatoire pour les motos ainsi que pour tous les autres deux-roues motorisés. Cette décision, prise à la suite d’un arrêté publié au Journal officiel le 24 octobre 2023, suscite une vive réaction de la part des concernés. La Fédération Française des Motards en Colère (FFMC) a réagi en déposant deux recours devant le Conseil d’État, cherchant à contester cette mesure.

Contestation et recours de la FFMC

Dès l’annonce de cette nouvelle obligation, les motards ont manifesté leur désaccord. La FFMC, représentant les intérêts des motards, a pris position contre cette mesure en annonçant plusieurs actions de protestation. En plus de manifestations, elle a également déposé deux recours devant le Conseil d’État. La FFMC a spécifiquement demandé une pause dans la mise en œuvre des contrôles techniques pour les deux-roues motorisés. Elle a souligné son intention de chercher des solutions alternatives, estimant que cette nouvelle obligation était injustifiée.

Rejet du recours par le Conseil d’État

Le Conseil d’État a rendu son verdict récemment, rejetant la demande de suspension des contrôles techniques formulée par la FFMC. Le juge des référés du Conseil d’État a refusé la demande, arguant qu’il n’y avait pas d’urgence à suspendre la mise en place de ces contrôles. Cette décision n’invalide pas la possibilité d’une révision de la mesure dans les mois à venir, mais pour l’heure, le contrôle technique demeure obligatoire.

Réaction de la FFMC et boycott envisagé

Suite à cette décision, la FFMC a réaffirmé sa détermination à protester contre cette mesure et à ne pas se soumettre aux contrôles techniques prévus pour le 15 avril. Elle souligne que le refus de se plier à cette obligation découle du risque financier encouru par les propriétaires de deux-roues motorisés. En effet, l’amende pour non-respect de cette obligation s’élève à 135 euros. La FFMC estime que tant que l’avenir de cette mesure reste incertain, il est préférable de ne pas engager des dépenses potentiellement inutiles.

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