Contrôle fiscal : vigilance sur les réseaux sociaux

Les réseaux sociaux se révèlent être un outil de plus en plus utilisé par le fisc pour détecter les fraudes. En effet, les détails privés que les utilisateurs partagent sur ces plateformes peuvent être exploités à des fins de vérification fiscale. C’est ainsi que de nombreux contrevenants, notamment des propriétaires de biens non déclarés comme des maisons avec piscine, ont été repérés par les autorités fiscales.

Le datamining : une arme redoutable contre la fraude

L’avocat fiscaliste Jérôme Barré, du cabinet Yards, explique que le fisc recourt au datamining pour traquer les fraudeurs. Cette pratique consiste à collecter et analyser d’importantes quantités de données afin de repérer les comportements frauduleux. Contrairement aux méthodes manuelles précédemment utilisées, le datamining, combiné à l’intelligence artificielle, permet un traitement rapide et efficace des informations, avec des réponses quasi instantanées.

L’art du piège sur les réseaux sociaux

Sur les réseaux sociaux, les agents du fisc déploient une stratégie différente. Ils créent de faux profils pour infiltrer les cercles suspects et surveiller les publications des individus visés. Cette démarche a déjà porté ses fruits, comme le confirme Gabriel Attal, avec des résultats probants dans la traque de la fraude fiscale.

Les mesures gouvernementales pour endiguer la fraude

Le Premier ministre, lors d’une récente intervention publique, a salué les efforts réalisés en matière de lutte contre la fraude fiscale. Grâce à des mesures renforcées, le gouvernement a récupéré une somme record de 15,2 milliards d’euros en 2023, un chiffre historique. Ces résultats sont le fruit d’une augmentation significative des contrôles fiscaux et des perquisitions, ainsi que d’une meilleure coordination des actions de prévention et de répression de la fraude.

Perspectives d’avenir

Le gouvernement ne compte pas relâcher ses efforts. Des plans sont en cours pour renforcer les effectifs dédiés à la lutte contre la fraude fiscale, avec le recrutement de 1 000 agents supplémentaires d’ici 2027. Des sanctions plus sévères sont également envisagées pour dissuader les fraudeurs. Cette volonté affichée de lutter contre la fraude fiscale confirme l’importance croissante des réseaux sociaux dans les stratégies de vérification fiscale.

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