Calvaire d’un couple : Le récit poignant de l’euthanasie précipitée de leur chien pour suspicion de rage

Dans une histoire qui semble tout droit sortie d’un drame télévisé, la famille Bessière à Hyères a été plongée dans un véritable cauchemar administratif et émotionnel après la déclaration de leur chien, Toki, comme suspect de rage. Sans même avoir subi un examen vétérinaire préalable, Toki a été euthanasié le 7 février, suite à un arrêté municipal du 9 janvier le condamnant à cette fin tragique.

Le calvaire commence

Toki, un adorable bichon maltais de 20 mois, était le joyau de la famille Bessière à Hyères. Mais leur bonheur s’est transformé en angoisse lorsque, suite à une rencontre avec un autre chien atteint de la rage en décembre 2023, Toki a été déclaré contaminé par un arrêté municipal sans aucune investigation vétérinaire. Une décision qui a jeté la famille dans un tourbillon d’incertitude et de désespoir.

Des rencontres et des suspicions

Le 17 décembre, lors d’une promenade routinière avec Toki, Philippe Bessière fait la connaissance d’un autre maître accompagné de son chien, un border collie nommé Taika. Bien que les deux chiens aient été tenus en laisse et qu’aucun contact physique n’ait eu lieu, la suite des événements se révèle être un véritable cauchemar pour les Bessière.

Une cascade d’événements tragiques

Après avoir été informée d’un cas de rage dans la région, la Direction générale de l’alimentation prend des mesures, plaçant Toki sous surveillance mensuelle stricte à la clinique La Pradétane. Mais l’histoire prend une tournure plus sombre lorsque, le 12 janvier, des représentants officiels se présentent chez les Bessière pour annoncer l’euthanasie immédiate de Toki, décrétée par un arrêté municipal du 9 janvier.

Le combat désespéré d’une famille

Face à cette décision irréversible, la famille Bessière tente de se défendre, mais leurs appels à la raison sont vains. Malgré les efforts pour prouver l’innocence de Toki et l’absence de contact avec le chien infecté, les autorités persistent dans leur décision. Même l’envoi d’une requête en “référé-liberté” auprès du tribunal administratif de Toulon ne parvient pas à arrêter le triste destin de Toki.

Une fin tragique et injuste

Le 7 février, Toki est emmené pour être euthanasié, sur la base d’un nouvel arrêté de la préfecture daté du 5 février. Malgré des résultats post-mortem indiquant l’absence de rage chez l’animal, il est trop tard pour revenir en arrière. La famille Bessière, dévastée, se retrouve sans leur compagnon fidèle, victime d’une série d’événements tragiques et injustes.

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