Vladimir Poutine ouvert au dialogue avec Donald Trump malgré les tensions
Vladimir Poutine a récemment exprimé sa volonté de maintenir des contacts avec Donald Trump. Cette déclaration survient malgré les critiques du président américain, qui a manifesté son mécontentement face aux blocages empêchant un accord de cessez-le-feu entre la Russie et l’Ukraine. Trump a également exprimé sa frustration envers Volodymyr Zelensky, le président ukrainien.
L’Ukraine, de son côté, prévoit de déployer 15 000 robots sur le front d’ici 2025. Selon un média ukrainien, le ministère de la Défense a signé plusieurs contrats pour la fourniture de ces robots terrestres. La majorité de ces robots seront produits localement, car les modèles étrangers sont beaucoup plus coûteux.
Andriy Yermak, conseiller de Volodymyr Zelensky, a accusé la Russie de violer le cessez-le-feu. Il affirme que la Russie attaque des infrastructures énergétiques et des civils, retardant ainsi la fin de la guerre. Yermak insiste sur le fait que l’Ukraine est prête pour une paix juste et propose un cessez-le-feu global depuis longtemps.
La Russie a également accusé l’Ukraine d’avoir visé des infrastructures énergétiques dans l’oblast de Briansk. Cette attaque violerait un accord fragile annoncé par les États-Unis, interdisant les frappes sur les sites énergétiques.
Alexander Stubb, président finlandais, a rencontré Donald Trump. Il a souligné l’importance d’établir un cessez-le-feu en Ukraine. Stubb propose le 20 avril comme date pour un cessez-le-feu complet sans conditions.
Kirill Dmitriev, envoyé de Vladimir Poutine, a révélé que Moscou et Washington ont entamé des négociations sur la production conjointe de métaux des terres rares en Russie. Cette coopération pourrait avoir des implications économiques significatives.
Wang Yi, ministre des Affaires étrangères chinois, se rend à Moscou. Il devrait rencontrer Vladimir Poutine et Sergueï Lavrov. Ces rencontres pourraient influencer les dynamiques géopolitiques actuelles.
Dans la nuit du 30 au 31 mars, la Russie a lancé une attaque contre l’Ukraine avec des missiles balistiques et des drones. L’Ukraine a confirmé avoir abattu 57 drones. La Russie cherche à saturer les défenses antiaériennes ukrainiennes avec des frappes synchronisées.
Les Russes ont également signalé une attaque de drones ukrainiens dans l’oblast de Kalouga. La base aérienne de Chaïkovka aurait été visée. Source
Trump propose de déplacer les habitants de Gaza : le Hamas réagit violemment
Donald Trump a récemment proposé de déplacer les habitants de Gaza vers d’autres pays. Cette initiative a suscité une réaction virulente du Hamas, qui a appelé à une mobilisation mondiale contre ce « projet diabolique ». Le mouvement islamiste palestinien refuse catégoriquement de déposer les armes, malgré l’offre d’Israël de laisser partir ses dirigeants.
Le Hamas a exhorté « quiconque peut porter des armes » à combattre le plan de Trump. Sami Abou Zouhri, un responsable du Hamas, a déclaré dans un communiqué : « Face à ce plan diabolique, qui combine massacres et famine, toute personne capable de porter une arme où que ce soit dans le monde doit passer à l’action. » Il a ajouté : « Ne gardez pas un explosif, une balle, un couteau ou une pierre. Que chacun sorte de son silence. »
Cet appel intervient après la proposition du Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, de laisser les dirigeants du Hamas quitter Gaza à condition que le mouvement dépose les armes. Netanyahou a également indiqué qu’Israël travaillait sur un projet de Trump pour déplacer les habitants de Gaza vers d’autres pays. Il a précisé qu’après la guerre, Israël assurerait la sécurité à Gaza et « permettrait la mise en œuvre du projet Trump ».
Cependant, quelques jours après son entrée en fonction fin janvier, Trump avait proposé que les 2,4 millions d’habitants de Gaza soient expulsés du territoire sans droit au retour. Il a ensuite semblé faire marche arrière, déclarant qu’il « n’imposerait pas » ce projet largement condamné. « Personne n’expulsera les Palestiniens », a déclaré Trump à la mi-mars, un commentaire salué par l’Égypte, la Jordanie, ainsi que le Hamas et l’Organisation de libération de la Palestine (OLP).
Début février, Trump avait suscité un tollé international en proposant de transformer Gaza en « Riviera du Moyen-Orient ». Il avait également évoqué le déplacement de ses habitants vers l’Égypte et la Jordanie voisines, deux pays ayant fermement rejeté cette suggestion.
En réaction, les pays arabes ont proposé une reconstruction de Gaza sans déplacement de population, sous administration de l’Autorité palestinienne. Cette alternative est soutenue par plusieurs acteurs régionaux. Le ministère de la Santé du Hamas annonce un peu plus de 1000 morts depuis la reprise des frappes.
Le Hamas a affiché son intention de renoncer à administrer Gaza mais pas à déposer les armes, une « ligne rouge » pour le mouvement islamiste palestinien. Le nouveau chef de Shin Bet a été choisi par Netanyahou, et l’otage israélien libéré Yarden Bibas a lancé un appel à Trump. Source 1 Source 2
Bukavu sous la coupe du M23 : la peur s’installe
Depuis la mi-février, Bukavu, capitale du Sud-Kivu en République démocratique du Congo (RDC), vit sous la domination du groupe armé M23, soutenu par le Rwanda. La population subit une violence quotidienne et diffuse. Les habitants, constamment sur leurs gardes, redoutent les attaques surprises des miliciens Maï Maï, fidèles au pouvoir central.
Sur l’avenue du président Mobutu, les passants pressent le pas, jetant des regards inquiets. Les vendeurs ambulants ramassent rapidement leurs marchandises. En quelques minutes, cette artère principale se vide de toute présence humaine. La rumeur d’une attaque imminente des Maï Maï se propage rapidement. Un chauffeur de taxi, refusant d’aller plus loin, confirme : « Les Maï Maï entrent dans la ville. »
Un mois après la prise de Bukavu par le M23, la tension reste palpable. Des images circulant sur les réseaux sociaux montrent une colonne d’hommes armés pénétrant dans la ville. En réalité, ils étaient peu nombreux et ont rapidement battu en retraite après un échange de tirs avec les combattants du M23. Cet incident s’est produit à Nya-Ngezi, un village situé à une quarantaine de kilomètres de Bukavu.
La situation à Bukavu illustre la complexité du conflit dans l’est de la RDC. Les habitants sont pris entre deux feux : d’un côté, les rebelles du M23 imposant leur autorité par la peur, de l’autre, les miliciens Maï Maï tentant de reprendre le contrôle. La population, épuisée par des années de conflit, aspire à la paix et à la sécurité. Source
Les frappes américaines au Yémen : 59 morts, dont des civils
Depuis le 15 mars, les frappes américaines au Yémen ont causé la mort de 59 personnes. En outre, 136 blessés ont été recensés. Ces chiffres proviennent du ministère de la Santé, contrôlé par les rebelles houthis. Parmi les victimes, on compte des femmes et des enfants.
Les États-Unis ont intensifié leurs opérations militaires au Yémen. Leur objectif est de neutraliser les groupes terroristes présents dans la région. Cependant, les houthis dénoncent ces actions. Ils accusent les Américains de viser des civils. Cette situation exacerbe les tensions dans un pays déjà dévasté par la guerre.
Le conflit au Yémen dure depuis plusieurs années. Il oppose les forces gouvernementales, soutenues par une coalition arabe, aux rebelles houthis. Ces derniers sont appuyés par l’Iran. Les frappes américaines ajoutent une dimension internationale à ce conflit complexe. Les Nations Unies appellent à une désescalade immédiate. Elles soulignent l’urgence d’une solution politique pour mettre fin aux souffrances de la population.
Les houthis affirment que les frappes américaines violent les droits de l’homme. Ils demandent une enquête internationale. De leur côté, les États-Unis assurent que leurs opérations visent uniquement des cibles militaires. La communauté internationale observe avec inquiétude cette escalade de violence. Elle craint une aggravation de la crise humanitaire au Yémen.
Les civils yéménites paient un lourd tribut dans ce conflit. Les infrastructures sont détruites, et l’accès aux soins est limité. Les organisations humanitaires redoublent d’efforts pour venir en aide aux populations affectées. Toutefois, la situation reste critique. Les besoins en aide humanitaire sont immenses. Source
La Birmanie en crise : la guerre civile entrave les secours après le séisme
En Birmanie, la guerre civile retarde les secours aux victimes du séisme. La catastrophe de vendredi pourrait avoir fait plusieurs milliers de morts. Cependant, les secours peinent à progresser dans les régions au cœur des affrontements entre la junte et ses opposants. Le régime militaire a annoncé un bilan provisoire de 1.700 morts. Néanmoins, il n’a aucun contrôle sur de larges parties du pays, très proches de l’épicentre.
Les ONG redoutent un bilan humain beaucoup plus lourd. Près de 20 millions d’habitants, sur les 57 millions que compte la Birmanie, ont été affectés par le tremblement de terre. Les bombardements continuent, malgré les appels à la coopération. L’Alliance des trois fraternités, regroupant trois des milices ethniques les plus puissantes du pays, a promis d’apporter son soutien aux équipes de secours.
Ignorant ces appels, l’armée gouvernementale a poursuivi ses frappes aériennes sur les zones rebelles, notamment près de la ville de Sagaing, à une poignée de kilomètres de l’épicentre. Tom Andrews, le rapporteur spécial des Nations unies sur les droits de l’homme en Birmanie, a dénoncé cette situation. « C’est tout à fait scandaleux et inacceptable », a-t-il déclaré.
La situation en Birmanie reste critique. Les efforts de secours sont entravés par les conflits internes. Les habitants attendent désespérément de l’aide. La communauté internationale observe avec inquiétude. Source