Deux jours après le séisme dévastateur en Birmanie, les secours s’activent toujours. Le tremblement de terre de magnitude 7,7 a frappé vendredi, causant plus de 1 700 morts et 3 400 blessés. Les répliques continuent de secouer la région, aggravant la situation. La Croix-Rouge a lancé un appel urgent pour récolter 100 millions d’euros afin de soutenir les victimes.
Le séisme a également touché la Thaïlande voisine, provoquant l’effondrement d’un gratte-ciel en construction à Bangkok, faisant 17 morts. Les infrastructures essentielles en Birmanie, comme les aéroports et les ponts, sont gravement endommagées, ralentissant les opérations humanitaires. Les hôpitaux sont débordés et manquent de fournitures médicales cruciales.
La junte birmane a déclaré un bilan provisoire de 1 700 morts, 3 400 blessés et 300 disparus. Cependant, l’ampleur réelle de la catastrophe reste difficile à évaluer dans ce pays fracturé par des années de guerre civile. L’USGS estime que le nombre de victimes pourrait atteindre entre 10 000 et 100 000 personnes.
Les secours internationaux arrivent au compte-goutte, principalement des pays voisins. L’Inde, la Chine, la Thaïlande, la Malaisie et Singapour ont envoyé du matériel et des équipes de secours. L’armée indienne aidera à mettre en place un hôpital de campagne à Mandalay, tandis que la Chine a envoyé plusieurs équipes de secours.
Le gouvernement d’unité nationale (NUG), opposé à la junte, a déclaré un cessez-le-feu partiel de deux semaines pour faciliter les opérations de sauvetage. Les milices anti-junte suspendront leurs actions militaires offensives pendant cette période.
Les habitants des zones les plus touchées, comme Sagaing et Mandalay, font face à une destruction massive. Les secouristes, souvent des résidents auto-organisés, manquent d’équipement adéquat. Les hôpitaux de Mandalay et Sagaing sont submergés par l’afflux de blessés.
La Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge a lancé un appel pour récolter 115 millions de dollars pour venir en aide aux victimes. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a envoyé près de 3 tonnes de fournitures médicales à Mandalay et Naypyidaw.
La situation reste critique, avec des répliques continues et des infrastructures dévastées. Les efforts de secours se poursuivent, mais la Birmanie, déjà fragilisée par des années de conflit, peine à faire face à cette catastrophe d’une ampleur sans précédent.
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