Marine Le Pen attend une décision judiciaire cruciale ce lundi. Le parquet a requis une peine d’inéligibilité avec exécution provisoire dans l’affaire des assistants parlementaires d’eurodéputés RN. Cette mesure pourrait l’empêcher de se présenter à la présidentielle de 2027. La présidente du tribunal, Bénédicte de Perthuis, a assuré que la décision serait prise sereinement.
L’enjeu est considérable pour Marine Le Pen et l’institution judiciaire. Le parquet a demandé cinq ans d’inéligibilité, cinq ans de prison, dont deux ferme, et 300 000 euros d’amende. Cette requête a déclenché une tempête politico-judiciaire. Marine Le Pen, malgré les risques, affiche une sérénité apparente. Elle assure ne pas être fébrile et critique les juges, affirmant qu’ils ont « le droit de vie ou de mort » sur le RN.
La leader d’extrême droite accuse le parquet de vouloir priver les Français de leur droit de vote. Cette position a été reprise par une partie de la classe politique. Olivier Faure et Fabien Roussel rappellent que Marine Le Pen n’est pas au-dessus des lois. La peine d’inéligibilité avec exécution provisoire a été demandée pour tous les prévenus élus. Le RN, considéré comme receleur, risque une amende de 4,3 millions d’euros.
La décision de ce lundi pourrait changer le cours de la carrière politique de Marine Le Pen. L’issue de ce procès est attendue avec impatience par tous les observateurs. N’hésitez pas à laisser un commentaire pour partager votre avis sur cette affaire.
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