Procès dans l’Allier : Un Plan à Trois Tourne au Cauchemar
Un quadragénaire comparaît devant la cour d’assises de l’Allier pour des faits graves de viols. L’affaire remonte à 2021, lorsque le couple a rencontré un partenaire via le site Coco. Ce qui devait être un jeu sexuel consenti a dégénéré en violences. Le mari est accusé d’avoir forcé sa femme à des relations sexuelles avec l’homme recruté, ce dernier étant également contraint et violé par le mari.
L’histoire commence sur le forum « À son insu » du site Coco, connu pour ses rencontres libertines. Les faits rappellent l’affaire Pelicot, mais les similitudes s’arrêtent là. Ce dossier soulève des questions cruciales sur le consentement et la contrainte, des notions que la justice pénale examine désormais avec une attention accrue.
La rencontre, initialement prévue pour des jeux sexuels entre adultes consentants, a pris une tournure dramatique. Le mari aurait imposé à sa femme des actes sexuels commis par leur partenaire d’un soir, lui-même agissant sous la pression du mari. Cette affaire met en lumière les limites du consentement et les mécanismes de la contrainte dans les relations intimes.
Le procès, qui s’ouvre ce mercredi, promet d’être intense. Les témoignages et les preuves seront scrutés à la loupe pour déterminer les responsabilités de chacun. La justice devra trancher sur des questions complexes de consentement et de contrainte, des notions centrales dans ce dossier. Source
Eure-et-Loir : Un Procès pour Viol en Réunion Révèle un « Management Total »
Le procès de trois hommes accusés de viol en réunion à l’Office de tourisme de Chartres a débuté ce mardi 28 janvier. Les accusés, Aurélien Charpille, Mathieu Durand et Stéphane Le Pochat, sont jugés devant la cour criminelle d’Eure-et-Loir. La victime, une femme née en 1986, affirme avoir été violée le 22 février 2013.
Aurélien Charpille, ancien directeur de l’Office de tourisme de Chartres, Mathieu Durand, employé de l’établissement en 2013, et Stéphane Le Pochat, ami de Charpille, sont présumés innocents. La présidente a évoqué les faits reprochés après une soirée arrosée dans un bar de Chartres. La victime aurait accompagné les accusés à l’Office de tourisme pour terminer la soirée.
Les trois accusés reconnaissent une relation sexuelle mais affirment qu’elle était consentie. Les auditions des enquêteurs ont révélé des déclarations discordantes. Mathieu Durand a d’abord situé les faits en 2012 avant de corriger. Il a décrit Aurélien Charpille comme ayant un « management total », mélangeant vie personnelle et professionnelle.
Des écoutes téléphoniques et des bornages de téléphones ont été présentés. La présidente a interrogé Mathieu Durand et Aurélien Charpille sur leurs rencontres sous contrôle judiciaire. Ils nient des échanges privés mais reconnaissent des coups de téléphone. Source
Ary Abittan face à la justice : la décision sur l’appel du non-lieu attendue ce jeudi
La cour d’appel de Paris rendra son verdict ce jeudi sur l’appel d’une femme contre le non-lieu d’Ary Abittan. La plaignante accuse l’acteur de viol, des faits qu’il conteste fermement. Cette décision intervient alors que des manifestations féministes perturbent sa tournée de spectacles.
Selon une source judiciaire, la chambre de l’instruction délibérera vers 13h. La plaignante conteste l’ordonnance de non-lieu rendue en avril 2024. Lors d’une audience en décembre, le parquet général avait demandé la confirmation de ce non-lieu.
La jeune femme, qui fréquentait Ary Abittan depuis quelques semaines, l’accuse de lui avoir imposé une sodomie lors d’une soirée chez lui en octobre 2021. Âgée de 23 ans à l’époque, elle avait porté plainte peu après. Des lésions compatibles avec un rapport sexuel anal avaient été constatées médicalement.
Ary Abittan avait été mis en examen pour viol après sa garde à vue. Au cours de la procédure, la plaignante avait décrit l’acteur comme « obsédé » par la sodomie. Dans des messages WhatsApp à une amie, elle avait écrit : « Il s’est ‘trompé de trou’ / Et ça m’a fait hyper mal / Jlui ai demandé d’arrêter / Et il a continué […] / Je suis sûre qu’il s’est pas trompé / J’avais mal et tout / Et jlui demandais d’arrêter / Mais rien quoi ».
En juillet 2023, les juges d’instruction avaient levé les charges contre Ary Abittan, faute d' »indices graves ou concordants ». Des témoignages d’anciennes petites amies de l’acteur avaient décrit « un partenaire respectueux ». Des expertises psychiatriques et psychologiques avaient écarté « une sexualité déviante ou de pulsions sexuelles agressives ».
Le parquet et les juges avaient souligné que les déclarations de la plaignante avaient évolué. Certains points étaient contredits par l’enquête. Une « certaine équivocité » de la plaignante avait été retenue « dans la conduite et les signaux » envoyés à l’acteur.
Depuis l’amélioration de sa situation judiciaire, Ary Abittan a repris ses spectacles. Il doit se produire fin février à Paris. Plusieurs de ses récents spectacles ont été perturbés par des manifestations féministes, notamment à l’appel du collectif #NousToutes. Source
Viol et Agressions Sexuelles sur Mineurs : Un Procès Crucial s’Ouvre au Cher
La cour criminelle du Cher entame ce vendredi 31 janvier un procès retentissant. Un homme est accusé de viol et d’agressions sexuelles sur deux frères mineurs. Les faits remontent à 2017 et 2018, dans une petite commune du Morbihan. L’accusé, après avoir erré, s’est installé dans le Cher. Arrêté en février 2022, il comparaît maintenant devant la cour criminelle du Cher. Le verdict est attendu pour ce lundi 3 février. Source
Dominique Pelicot Interrogé pour des Cold Cases des Années 90
Dominique Pelicot, condamné à 20 ans de réclusion pour les viols de Mazan, est entendu par les enquêteurs du pôle « cold-case » de Nanterre. Il est soupçonné dans deux affaires non élucidées des années 90 : un viol suivi d’un meurtre en 1991 et une tentative de viol en 1999.
Ce jeudi, Pelicot sera extrait de sa cellule pour être interrogé. Les deux affaires présentent un mode opératoire similaire. Les victimes, des agentes immobilières, étaient agressées lors de visites d’appartements. L’agresseur utilisait de l’éther pour tenter de les endormir.
En 1991, Sophie Narme, 23 ans, a été violée puis tuée. En 1999, une autre agente immobilière a réussi à faire fuir son agresseur. L’ADN prélevé sur les chaussures de la victime a matché avec celui de Pelicot, déjà mis en examen depuis 2022.
Pelicot nie les faits. Les analyses d’ADN restent compromettantes. Les enquêteurs espèrent que cette nouvelle audition apportera des éléments décisifs. Source
Viol à Dijon : Deux Jeunes de 18 Ans Mis en Examen Après une Rencontre Tinder
À Dijon, deux jeunes hommes de 18 ans ont été mis en examen pour le viol d’une jeune femme de 19 ans. La victime avait rencontré l’un des suspects sur l’application Tinder. Le rendez-vous, fixé chez lui, a rapidement tourné au drame. Un commerçant voisin a secouru la jeune femme, la bouche en sang, après qu’elle se soit enfuie de l’appartement.
Les faits se sont déroulés mercredi 22 janvier 2025. La victime a raconté avoir été agressée par les deux individus. Le commerçant, alerté par les cris, a intercepté l’un des suspects qui tentait de ramener la jeune femme dans l’appartement. Grâce à son intervention, la police a été alertée. Les deux suspects ont été interpellés peu après. Des affaires personnelles de la victime ont été retrouvées sur les lieux.
Les deux jeunes hommes, âgés de 18 ans, ont nié les faits. Cependant, ils ont été mis en examen. L’un d’eux a été placé en détention provisoire, tandis que l’autre a été laissé libre sous contrôle judiciaire. L’enquête se poursuit pour éclaircir les circonstances exactes de cette agression. Source
Tony Peillon, le « Rocancourt du Tarn », condamné à 17 ans de réclusion pour viols et agressions sexuelles
La cour criminelle du Tarn a rendu son verdict mercredi 29 janvier, condamnant Tony Peillon à 17 ans de réclusion pour le viol de cinq femmes et l’agression sexuelle d’une sixième. Ce procès de quatre jours a révélé la multiplicité des victimes et leur vulnérabilité, aggravant ainsi la peine. Les juges ont suivi les réquisitions du ministère public, ajoutant une obligation de soins et une interdiction de contact avec les victimes.
L’avocate générale, Stéphanie Bazart, avait précédemment requis 18 ans de réclusion. Elle a souligné la pluralité des victimes, la personnalité de l’accusé et le risque élevé de récidive. Bazart a également demandé un suivi socio-judiciaire de 10 ans, une injonction de soins et l’inscription au fichier national des auteurs d’infractions sexuelles.
Tony Peillon, déjà connu pour de nombreuses escroqueries, a été accusé de viols et d’agressions sexuelles entre 2015 et 2021 à Rennes, Albi et Narbonne. Né en Thaïlande et adopté par un couple français, Peillon s’est inventé de multiples vies pour ses arnaques, gagnant le surnom de « Rocancourt du Tarn ». Ses escroqueries ont attiré l’attention de la justice sur ses crimes sexuels.
Lors du procès, Peillon a maintenu ses dénégations, suggérant que les victimes, furieuses d’avoir été flouées, avaient inventé de fausses accusations. Les avocats des parties civiles ont démonté cette version, soulignant l’absence de contacts entre les victimes et les conclusions des expertises psychiatriques. Celles-ci ont révélé des fragilités préexistantes et de lourds stigmates post-traumatiques chez les victimes.
Les audiences ont été marquées par la personnalité de Peillon, qui a refusé de commenter les témoignages avant de se défendre avec aplomb. Il a brièvement perdu son calme à l’évocation de sa mère, avant de reprendre contenance. Stéphanie Bazart a qualifié le discours de Peillon de « mensonges », tandis que Me Morgane Cayéré, avocate d’une victime, a déclaré qu’il avait manqué l’opportunité de montrer son humanité.
Le témoignage de Lucie, dernière victime en date, a secoué le tribunal. Ses déclarations en visioconférence, ponctuées de spasmes et de larmes, ont marqué même Peillon. Il a continué de nier les accusations, malgré les tentatives de ses avocats de le guider vers une reconnaissance partielle.