Lundi midi, l’Espagne et le Portugal ont plongé dans l’obscurité. Une panne électrique d’ampleur inédite a paralysé transports publics, communications et activités économiques. À 23 heures, le premier ministre espagnol annonçait que la moitié de l’approvisionnement était rétablie. Au Portugal, l’espoir d’un retour à la normale durant la nuit animait les autorités.
Sans cause précise identifiée, la situation a plongé des millions de personnes dans une attente fébrile. Les trains étaient à l’arrêt, les métros figés, les aéroports ralentis, les hôpitaux mobilisés en urgence. Même au sud-ouest de la France, des foyers ont brièvement été touchés.
Pedro Sanchez, chef du gouvernement espagnol, a précisé qu’aucune hypothèse n’était écartée. Les pistes étudiées vont d’une défaillance technique à un phénomène climatique extrême, sans confirmation officielle. L’opérateur Red Electrica évoque une forte fluctuation du flux électrique à l’origine de la déconnexion de l’Espagne du réseau européen.
Malgré la gravité, l’approvisionnement se rétablissait lentement grâce aux centrales à gaz, aux barrages hydrauliques et aux aides françaises et marocaines. À Madrid, Barcelone ou Lisbonne, les lumières recommençaient à briller, redonnant un semblant de normalité aux citadins.
La péninsule ibérique n’avait pas connu de pareille situation depuis la panne de 2006 en Allemagne. Le réseau français est resté stable, rassure RTE. En Espagne comme au Portugal, les enquêtes continuent pour élucider les causes d’une panne qui aura marqué ce mois d’avril.
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