Suite de l’attaque contre le Consulat de Russie à Marseille

Une action militante aux lourdes conséquences judiciaires

Deux chercheurs français affiliés au Centre national de la recherche scientifique (CNRS) ont été condamnés à huit mois de prison ferme pour une attaque perpétrée contre le Consulat de Russie à Marseille. Ils étaient accusés d’avoir lancé des bouteilles contenant de l’azote liquide dans les jardins de l’institution diplomatique.

Un geste revendiqué contre la politique russe en Ukraine

Lors de leur audience, les deux scientifiques ont expliqué que leur action s’inscrivait dans le cadre du conflit opposant la Russie à l’Ukraine. Ils entendaient ainsi protester contre l’invasion russe et sensibiliser l’opinion publique à la situation sur place. L’un des accusés a déclaré : « Nous avons eu l’idée d’utiliser de l’azote car l’un de nous est un très bon physicien. »

Une sanction exemplaire

Le tribunal correctionnel de Marseille a prononcé un mandat de dépôt à l’encontre des deux chercheurs, les condamnant à huit mois de prison ferme. Cette peine souligne la volonté des autorités de ne pas tolérer ce type d’actions, même si elles sont motivées par des convictions politiques. L’incident a suscité des réactions contrastées, certains y voyant un acte de militantisme radical, tandis que d’autres dénoncent une sanction disproportionnée.

Des répercussions sur leur carrière scientifique

Cette condamnation pourrait avoir des conséquences lourdes sur la carrière des chercheurs concernés. En effet, leur statut au sein du CNRS pourrait être remis en question. L’institution n’a pas encore réagi officiellement, mais la question de leur maintien en poste se pose.

Un climat de tensions internationales

Cet épisode intervient dans un contexte de fortes tensions diplomatiques entre la France et la Russie. Les actions menées sur le territoire français en soutien à l’Ukraine se multiplient, certaines prenant une tournure radicale. Ce jugement pourrait ainsi constituer un signal fort envoyé par la justice française pour dissuader de futures actions similaires.


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