Protoxyde d’azote : la fin de la vente libre pour les particuliers ?

Une nouvelle proposition de loi, portée par le député Idir Boumertit, est examinée ce mercredi 28 janvier 2025 à l’Assemblée nationale. L’objectif ? Réserver l’achat de protoxyde d’azote, ou gaz hilarant, aux seuls professionnels de la santé et de la cuisine. Cette mesure vise à enrayer l’usage détourné de ce gaz, en recrudescence notamment chez les jeunes, et à limiter les graves risques pour la santé.

Déjà en 2021, une loi avait interdit la vente de ce gaz aux mineurs et dans les débits de boissons. Cependant, l’utilisation récréative continue de se développer, particulièrement dans les Hauts-de-France, où des collégiens et étudiants consomment régulièrement ce produit. Cette tendance inquiète les autorités sanitaires, qui observent une hausse des cas de complications graves, telles que des lésions neurologiques ou des troubles respiratoires.

Le protoxyde d’azote, utilisé à l’origine comme analgésique ou dans les siphons à chantilly, est perçu par certains comme une drogue légale et peu nocive. Pourtant, les effets secondaires peuvent être dévastateurs : maux de tête, asphyxie, voire accidents de la route. L’Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT) alerte également sur les comportements à risque, comme la conduite sous influence, souvent à l’origine d’accidents graves.

Malgré ces dangers, le gaz hilarant reste attractif en raison de son prix abordable et de son accessibilité. Les partisans de cette nouvelle loi espèrent que des restrictions plus strictes freineront sa consommation.

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