Le port de Chahid Rajaï, vital pour l’économie iranienne, est aujourd’hui dévasté. Samedi, une puissante explosion a frappé ce site névralgique par lequel transitent 85 % des marchandises du pays. Le dernier bilan officiel fait état d’au moins 40 morts et de plus d’un millier de blessés.
Le président Massoud Pezeshkian s’est rendu sur place dans l’après-midi pour superviser les opérations de secours et a ordonné une enquête immédiate. Les causes de la catastrophe restent indéterminées, même si un incendie dans une zone de stockage de produits chimiques est évoqué.
Le port, toujours en feu dimanche, jouxte la grande ville de Bandar Abbas, située sur le détroit d’Ormuz, un axe stratégique pour la production mondiale de pétrole. L’onde de choc, entendue à plusieurs dizaines de kilomètres, a semé la panique dans toute la région.
Les autorités ont décrété la fermeture des écoles et bureaux à Bandar Abbas. Le ministère de la Santé a exhorté les habitants à rester chez eux en raison de la fumée toxique.
La Russie a envoyé deux avions pour appuyer les secours aériens. Pendant ce temps, les opérations de chargement se poursuivent dans les zones non affectées, selon la ministre du Développement urbain.
Si certaines sources évoquent la présence de perchlorate de sodium, utilisé dans la fabrication de carburants de missiles, Téhéran réfute toute implication militaire. Aucune hypothèse de sabotage n’a officiellement été avancée pour l’instant.
Le drame survient alors que l’Iran mène des négociations sensibles avec les États-Unis à Oman. La communauté internationale a rapidement exprimé son soutien à l’Iran, y compris l’ONU, l’Arabie Saoudite, l’Inde et l’Allemagne.
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