Le 22 août 1962, une pluie fine tombe sur Petit-Clamart, en banlieue parisienne. Ce soir-là, un attentat audacieux vise le président Charles de Gaulle. Le convoi présidentiel, à bord d’une Citroën DS 19, devient la cible d’un commando de l’OAS (Organisation armée secrète), décidé à éliminer celui qu’ils surnomment « la Grande Zohra ».

Tout semble planifié. Jean Bastien-Thiry, cerveau de l’opération, donne le signal en levant son journal. Une Renault Estafette surgit et des tirs fusent en direction de la DS. Une Citroën ID 19 attend en embuscade pour bloquer le passage. Mais rien ne se déroule comme prévu.

Sous une pluie battante et dans l’obscurité naissante, la coordination des assaillants vacille. Sur près de 150 balles tirées, seules quelques-unes touchent la DS, crevant deux pneus. Pourtant, grâce à l’ingéniosité technique de ce modèle, la voiture reste contrôlable. De Gaulle et son épouse échappent miraculeusement à l’attentat, le véhicule poursuivant sa route à vive allure.
L’échec du commando s’explique aussi par des erreurs humaines. Le tireur au fusil-mitrailleur, distrait, peine à refermer sa portière. La Citroën ID, censée barrer la route, démarre trop tard. L’un des assaillants rate le signal initial, retardant leur action.

Cet événement historique souligne l’importance des innovations automobiles de l’époque. La Citroën DS, avec sa suspension hydropneumatique et sa maniabilité, a sans doute sauvé le président. Une anecdote qui illustre la légende de la « baraka » de De Gaulle.
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