Justice et polémique, Violences sexuelles, Enquête bâclée, Football…

Ary Abittan Innocenté : L’Acteur Se Confie Après Trois Ans d’Enquête

Fin janvier, Ary Abittan a enfin reçu la confirmation du non-lieu dans l’affaire de viol qui le visait depuis trois ans. Le comédien, connu pour son rôle dans la saga « Qu’est-ce qu’on a fait au bon Dieu », a exprimé son soulagement sur le plateau de C à Vous. « J’attendais ça depuis longtemps », a-t-il confié. Il refuse cependant que cette affaire le définisse. « On a tous été bousculé par la vie. On ne s’attend jamais à ce genre de chose. J’ai décidé d’avancer. »

L’affaire remonte à octobre 2021. Une jeune femme de 23 ans, qui fréquentait Ary Abittan depuis quelques semaines, l’accusait de lui avoir imposé une sodomie lors d’une soirée chez lui. Elle avait porté plainte, et un examen médical avait confirmé un rapport anal. Ary Abittan avait alors été mis en examen pour viol.

En juillet 2023, les juges d’instruction avaient levé les charges visant Ary Abittan, faute « d’indices graves ou concordants ». Le parquet de Paris et les juges avaient également estimé que les déclarations de la plaignante sur le soir des faits avaient « évolué » et qu’une partie de celles-ci étaient « contredites » par l’enquête. Une « certaine équivocité » de la plaignante avait été retenue « dans la conduite et les signaux » envoyés à l’acteur.

Fin janvier, le non-lieu dans cette enquête a été confirmé en appel. « J’ai été innocenté trois fois », a déclaré Ary Abittan sur le plateau de C à vous. « Mon histoire, c’est que j’ai été accusé à tort et que j’ai été innocenté trois fois. Sept magistrats ont déclaré que j’étais innocent. »

Ary Abittan regarde désormais vers l’avenir. « Je veux remonter sur scène pour rassembler », a-t-il affirmé. Récemment, il est remonté sur les planches pour son nouveau spectacle intitulé « Authentique ». Des représentations qui ont provoqué des manifestations de militantes féministes. Mais Ary Abittan ne les condamne pas. « Je respecte leur combat sur les manifestations parce que c’est très important, la libération de la parole de la femme », a-t-il confié sur France 5. Source


Violences sexuelles au collège Cendrillon : un ancien élève brise le silence

Un ancien élève du collège Cendrillon à Dax révèle avoir été violé par un surveillant. Son frère et lui avaient témoigné devant la commission Sauvé.

C’est dans le bureau d’une policière du commissariat de Bordeaux, en 2021, que le mot est apparu pour la première fois. « L’enquêtrice m’a demandé de raconter mon histoire dans le détail. Pour la première fois, j’ai tout dit et j’ai pu mettre le mot viol sur les sévices que j’avais subis. Pendant soixante ans, je n’ai pas pu dire le mot. Avant, je ne parlais que d’attouchements. Je me suis effondré dans son bureau, j’ai revu cet internat comme si j’y étais. Ça m’a fait une telle douleur, je me suis dit ‘‘t’es qu’un pauvre con, comment t’as pu te cacher ça ?’’ », raconte Joseph.

Après avoir témoigné ce mercredi 26 février au micro d’Ici Gascogne, cet ancien élève du collège Notre-Dame-du-Sacré-Cœur dit « Cendrillon », devenu depuis 2003 Saint-Jacques-de-Compostelle, à Dax, a accepté de raconter son histoire à « Sud Ouest ». Dans le sillage de l’affaire Betharram, cette institution catholique landaise est visée par des témoignages.

Joseph et son frère ont témoigné devant la commission Sauvé, qui enquête sur les abus sexuels dans l’Église catholique. Leur témoignage met en lumière des faits graves qui se seraient produits dans les années 1960. Le collège Cendrillon, aujourd’hui rebaptisé Saint-Jacques-de-Compostelle, est au cœur de cette affaire. Les victimes présumées dénoncent des agressions sexuelles perpétrées par un surveillant de l’établissement.

Ces révélations interviennent alors que l’Église catholique fait face à une série de scandales similaires. L’affaire Betharram, qui a éclaté récemment, a déjà mis en lumière des abus sexuels dans une autre institution religieuse. Les témoignages de Joseph et de son frère viennent s’ajouter à une liste croissante de victimes qui brisent le silence.

L’enquête se poursuit, et les autorités judiciaires travaillent en étroite collaboration avec la commission Sauvé pour faire toute la lumière sur ces affaires. Les victimes espèrent que leurs témoignages permettront de rendre justice et de prévenir de futurs abus. Source


Viol à Toulon : L’agresseur condamné à 5 ans de prison

Un homme de 28 ans a été condamné à cinq ans de prison pour une agression sexuelle à Toulon. La victime, une jeune femme de 27 ans, n’avait pas souhaité porter plainte. L’accusé a échappé à un procès pour viol devant la cour criminelle de Draguignan. La justice a dû composer avec l’asphyxie de la juridiction départementale.

Jobrane Nassaraoui, 28 ans, a été jugé par le tribunal correctionnel de Toulon. Les faits ont été requalifiés en « agression sexuelle », une infraction moins sévère que le viol. Ce phénomène est connu sous le terme de « viol correctionnalisé ».

La scène s’est déroulée dans la nuit du 28 au 29 septembre 2023, dans le centre ancien de Toulon. Deux témoins ont assisté à l’agression. Des images de vidéosurveillance montrent le prévenu, pantalon baissé, aux prises avec la victime dans un recoin de la place Dame Sibille. Mélissa, 27 ans, pleurait et se débattait. « Est-ce qu’il y a eu pénétration? », a demandé la présidente du tribunal, Dalila Fedal. « Oui », a répondu Jobrane Nassaraoui.

La justice a donc dû s’adapter à l’absence de plainte de la victime. Cette situation met en lumière les défis auxquels sont confrontés les tribunaux. La requalification des faits en agression sexuelle a permis de juger l’accusé plus rapidement. Cependant, cela soulève des questions sur la manière dont les victimes sont protégées et soutenues dans le système judiciaire. Source


Viol d’une fillette de 4 ans à Font-Romeu : l’employé clame son innocence

Un employé d’un hôtel de Font-Romeu a été mis en examen pour le viol d’une fillette de quatre ans. L’homme, âgé de 52 ans, clame son innocence et assure vivre un véritable cauchemar. Les faits se sont déroulés mi-février, alors que la victime et son père étaient en vacances dans la station de ski.

Le père de la fillette a raconté aux gendarmes avoir laissé sa fille dans leur chambre, fermée à clé, pour aller boire un verre au bar de l’hôtel. Il affirme avoir fait des allers-retours pour vérifier que sa fille dormait bien. Vers 1h du matin, l’employé a terminé son service et est monté dormir dans sa chambre.

Lorsque le père est revenu dans la chambre vers 3h, il a retrouvé sa fille en état de choc. La fillette a expliqué que le « monsieur du bar » l’avait agressée. Des examens médicaux ont confirmé qu’elle avait subi des violences sexuelles.

L’employé, interpellé dans sa chambre, maintient son innocence. Il assure être monté directement dormir après son service et être homosexuel. Inconnu des services de police, il n’a pas été reconnu par l’enfant sur photo. Des expertises ADN sont en cours pour faire la lumière sur cette affaire.

L’enquête se poursuit pour déterminer les circonstances exactes de ce drame. Les résultats des analyses ADN pourraient apporter des éléments décisifs. En attendant, l’employé reste incarcéré, tandis que la famille de la victime cherche des réponses. Source 1 Source 2


Une Femme Courageuse Met Fin à une Agression Sexuelle à Avignon

Allongé sur elle, de nuit dans la rue, il tente de la violer. Le courage d’une femme a mis un terme à une agression sexuelle commise, à même le sol, en plein centre-ville d’Avignon. Sans l’intervention de cette témoin, alertée par les cris d’une victime apeurée, l’auteur des faits n’aurait, peut-être, jamais pu être arrêté.

Il est environ 23 h 30, le 22 février. Nous sommes dans la rue de La République, une artère animée du centre-ville d’Avignon. Une jeune femme rentre chez elle après une soirée entre amis. Soudain, un homme surgit de l’ombre et se jette sur elle. La victime, prise de panique, tente de se débattre. Ses cris alertent une passante qui, sans hésiter, intervient.

La témoin, une femme d’une quarantaine d’années, n’hésite pas une seconde. Elle se précipite vers l’agresseur et le repousse violemment. Surpris par cette intervention inattendue, l’homme prend la fuite. La témoin appelle immédiatement les secours et reste aux côtés de la victime jusqu’à l’arrivée des forces de l’ordre.

Grâce à la description précise fournie par la témoin, les policiers parviennent à interpeller l’agresseur quelques heures plus tard. L’homme, déjà connu des services de police pour des faits similaires, est placé en garde à vue. La victime, quant à elle, est prise en charge par les secours et transportée à l’hôpital pour des examens médicaux.

Cette intervention courageuse rappelle l’importance de la solidarité et de la vigilance citoyenne. Dans un contexte où les agressions sexuelles sont malheureusement trop fréquentes, l’action de cette femme montre que chacun peut faire la différence. Les autorités locales saluent son courage et appellent à une plus grande vigilance de la part de tous. Source


Viol présumé au « Rose Bonbon » : le patron accusé par une cliente

Une jeune femme de 18 ans a déposé plainte fin janvier 2025 contre le gérant d’un bar du Vieux-Tours. Elle accuse ce dernier de pénétrations digitales non consenties. Le gérant, Mathieu P., a été mis en examen pour viol le 31 janvier 2025. La victime présumée a dénoncé les faits au commissariat central de Tours, affirmant que les incidents se sont produits dans l’arrière-salle de l’établissement.

Le « Rose Bonbon », situé rue du Commerce, est désormais au cœur d’une enquête judiciaire. Selon nos informations, la jeune femme, prénommée R., accuse Mathieu P. d’actes commis la nuit du 26 janvier. En garde à vue, le gérant a nié les accusations, affirmant qu’il s’agissait d’une relation consentie.

Les enquêteurs espéraient exploiter les images de vidéosurveillance de l’établissement. Cependant, les bandes ont été effacées avant que la police puisse les utiliser. « Les bandes ont été effacées avant que nous puissions nous en servir », confirme une source proche de l’enquête.

Sur les réseaux sociaux, les témoignages se multiplient. Le collectif Actions féministes Tours a publié une story sur Instagram pour encourager d’autres victimes potentielles à se manifester. « Si tu as déjà été victime du patron ou des serveurs du bar Rose Bonbon, contacte-nous ! » pouvait-on lire dans le message, depuis disparu.

L’information judiciaire, confiée à un juge d’instruction, devra permettre de poursuivre les investigations. L’objectif est d’établir les faits et de déterminer l’existence d’autres victimes potentielles.

Mathieu P., placé sous contrôle judiciaire, a confié la gestion de son bar le temps de l’enquête. Il est présumé innocent et interdit de paraître dans le Vieux-Tours. Son avocat, Me Abed Bendjador fils, affirme : « Mon client affirme avec force son innocence. Ces accusations sont difficiles à vivre aussi bien pour lui que pour sa famille. Il espère que l’instruction en cours permettra de démontrer qu’il dit la vérité. » Source


Une « Personnalité » de la Premier League Accusée de Viol sur une Adolescente

Selon les révélations de The Athletic, une figure influente du football anglais est accusée d’avoir violé une adolescente dans les années 1990. L’homme, dont l’identité reste protégée pour des raisons légales, est également soupçonné d’avoir entretenu des relations sexuelles tarifées avec la victime sur une longue période.

Les faits remontent aux années 1990. La plaignante, alors âgée de 15 ans, affirme avoir été invitée chez cet homme. Il lui aurait proposé de l’argent en échange de relations sexuelles. L’adolescente, sous la contrainte, aurait subi une épreuve traumatisante avant de recevoir 150 livres sterling (180 euros). Ses parents, ignorant tout, attendaient à l’extérieur.

La « relation » entre la victime et cette personnalité du football anglais s’est poursuivie. La plaignante pensait que se plier aux exigences sexuelles de l’homme lui offrirait des opportunités de carrière. L’accusé, quant à lui, admet avoir aidé financièrement la jeune femme et parle d’une « amitié ». Cependant, il nie fermement tout viol ou agression sexuelle, qualifiant les accusations de « malveillantes ».

L’accusé reconnaît avoir initié des rapports sexuels tarifés avec la plaignante, alors mineure. Sa défense évoque une quinzaine de rapports au fil des années. Le dossier révèle également qu’à une occasion, l’accusé aurait eu des activités sexuelles avec la plaignante et sa sœur, toutes deux cherchant à gagner de l’argent.

Pendant ce temps, la plaignante réclame des dommages et intérêts. L’accusé continue d’exercer son activité professionnelle en Premier League, en attendant la fixation d’une date de procès devant la Haute Cour. Source


Chypre condamnée pour défaillances dans l’enquête sur un viol collectif

La Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) a condamné Chypre pour des « nombreuses défaillances » dans l’enquête sur le viol collectif présumé d’une touriste britannique en 2019. Cette affaire met en lumière des stéréotypes de genre et des préjugés qui ont entravé la protection des droits de la victime.

En juillet 2019, une jeune Britannique de 18 ans avait affirmé avoir été violée par un groupe de jeunes Israéliens dans leur chambre d’hôtel à Ayia Napa. Plusieurs suspects avaient été arrêtés, puis libérés après un nouvel interrogatoire de la victime. Celle-ci avait alors été poursuivie pour dénonciation calomnieuse, avant d’être acquittée en appel en janvier 2022.

La CEDH a relevé une série de manquements dans l’enquête, notamment l’insuffisance des éléments médico-légaux et des témoignages recueillis. La cour a également souligné que les autorités n’ont pas examiné la question du consentement de la jeune femme. La crédibilité de la victime semble avoir été appréciée à l’aune de stéréotypes de genre préjudiciables, ce qui a conduit à une re-victimisation.

Pour la CEDH, cette affaire révèle des préjugés concernant les femmes à Chypre. Ces préjugés ont entravé la protection effective des droits de la requérante en tant que victime de violences basées sur le genre. En conséquence, Chypre a été condamnée pour violation des articles 3 (absence d’enquête effective) et 8 (droit au respect de la vie privée) de la convention européenne des droits de l’homme.

Chypre doit verser à la requérante 20 000 euros pour dommage moral et 5 000 euros pour frais de justice. Cette décision met en lumière les défis persistants dans la protection des victimes de violences sexuelles et l’importance d’une enquête respectueuse et rigoureuse. Source


Un ancien bénévole de la Protection Civile jugé pour viol sur des stagiaires

Michaël Aversenq, ancien mécanicien de la Protection Civile, comparaît ce mercredi 26 février devant la cour criminelle départementale de l’Aude. Il est accusé de viol, tentative de viol et agression sexuelle sur des adolescentes stagiaires au sein de l’association. Les faits remontent à plusieurs années, mais les victimes ont récemment décidé de briser le silence.

Les accusations portées contre Michaël Aversenq sont graves. Plusieurs jeunes filles, alors stagiaires au sein de la Protection Civile, affirment avoir subi des agressions sexuelles de sa part. Les témoignages recueillis par les enquêteurs décrivent des situations de harcèlement et d’abus de pouvoir. Les victimes, souvent vulnérables, n’ont pas osé parler immédiatement, par peur des représailles ou par honte.

La Protection Civile, une association reconnue pour son engagement dans les secours et la formation des jeunes, se retrouve aujourd’hui éclaboussée par ce scandale. L’organisation a immédiatement suspendu Michaël Aversenq de ses fonctions dès que les premières accusations ont été portées à sa connaissance. Une enquête interne a également été lancée pour déterminer les responsabilités et les éventuelles failles dans le système de protection des stagiaires.

Le procès, qui s’ouvre ce mercredi, promet d’être suivi de près par les médias et l’opinion publique. Les victimes espèrent que justice sera rendue et que leurs voix seront enfin entendues. De son côté, Michaël Aversenq nie les faits qui lui sont reprochés et se dit victime d’un complot.

Ce procès soulève des questions importantes sur la protection des jeunes au sein des associations et des structures de formation. Comment éviter de tels abus ? Quelles mesures doivent être mises en place pour garantir la sécurité des stagiaires ? Les réponses à ces questions seront cruciales pour prévenir de futurs drames. Source


Réduction de peine pour deux membres de « La Meute » : une décision controversée

La justice espagnole a réduit ce jeudi 27 février d’une année la peine de deux des cinq membres de « La Meute ». Ces hommes avaient été condamnés pour un viol collectif lors des fêtes de San Fermin en 2016 à Pampelune. Cette décision s’inscrit dans l’application d’une loi sur le consentement votée en 2022 par le gouvernement de gauche.

La cour d’appel de Navarre a annoncé avoir réduit la peine de 15 à 14 ans de prison pour deux des cinq condamnés. Le tribunal affirme être « juridiquement obligé » de suivre cette décision. En effet, le Tribunal suprême avait déjà ratifié une réduction de peine similaire pour un autre membre de « La Meute ». Cette jurisprudence contraint désormais les autres tribunaux à suivre cette ligne.

Surnommée « seul un oui est un oui » (« Sólo sí es sí »), la loi permettant cette réduction de peine est entrée en vigueur en octobre 2023. Elle vise à renforcer la lutte contre les violences sexuelles en introduisant l’obligation d’un consentement sexuel explicite. Cette promesse avait été faite par le gouvernement de gauche après le viol collectif de 2016, qui avait horrifié l’Espagne.

Cependant, cette loi a eu des effets pervers. En éliminant le délit d' »abus sexuel » pour ne retenir qu’un seul délit global d' »agression sexuelle », elle a paradoxalement abouti à une réduction des peines pour certains types de violences sexuelles. Les tribunaux ont ainsi été contraints de réduire les peines de milliers de condamnés, certains ayant même pu sortir de prison de manière anticipée.

Les critiques n’ont pas manqué de la part de l’opposition de droite. Le gouvernement du socialiste Pedro Sánchez a été sévèrement critiqué, bien que la loi ait été élaborée et défendue par une ministre de Podemos, parti de gauche radicale alors partenaire des socialistes au sein de la coalition gouvernementale.

L’affaire de « La Meute » avait entraîné une mobilisation féministe massive en 2018. Face à l’indignation suscitée par des peines jugées trop faibles, le Tribunal suprême les avait aggravées l’année suivante, les portant à 15 ans. Source

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