Un policier de Saint-Étienne en détention pour viol sur mineure

Un policier de Saint-Étienne (Loire) a été mis en examen et placé en détention provisoire la semaine dernière. Il est accusé de viol et d’agression sexuelle sur mineure. L’homme de 45 ans est soupçonné d’avoir violé la fille de sa compagne, mineure au moment des faits. Ces faits remonteraient à plusieurs années.

Le parquet de Saint-Étienne a confirmé l’information ce mercredi 26 mars 2025. Le policier, qui officie à l’Hôtel de police de Saint-Étienne, a été interpellé puis écroué en fin de semaine dernière. Selon le site d’information Actu17, l’homme est soupçonné de viol sur sa belle-fille, mineure au moment des faits.

Le quotidien Le Progrès précise que les faits remonteraient à plusieurs années. Le quadragénaire était engagé dans les forces de la police nationale depuis de nombreuses années. L’enquête se poursuit et a été confiée à la Brigade de recherches de la gendarmerie de Saint-Étienne.

La direction interdépartementale de la police nationale de la Loire a indiqué à l’AFP qu’une enquête administrative est en cours. Cette enquête fait suite à la découverte des faits dénoncés la semaine dernière. Source


La définition pénale du viol bientôt modifiée à l’Assemblée

Les députés ont adopté en commission une proposition de loi transpartisane visant à modifier la définition pénale du viol. Ce texte intègre la notion de consentement, un changement symbolique fort. Après une année de travaux et d’auditions, le texte sera examiné le 1er avril dans l’hémicycle.

La proposition de loi, coécrite par l’écologiste Marie-Charlotte Garin et la macroniste Véronique Riotton, vise à clarifier ce que peut être le consentement. Actuellement, le code pénal définit le viol par « violence, contrainte, menace ou surprise ». Cette définition ne couvre pas tous les cas, notamment ceux impliquant la sidération ou des situations d’emprise.

Le Conseil d’Etat a rendu un avis sur ce texte, qui a été partiellement réécrit pour inclure ses remarques. La notion de non-consentement est ainsi ajoutée au code pénal. Le consentement est désormais défini comme « libre et éclairé, spécifique, préalable et révocable ». Il ne peut être déduit du seul silence ou de l’absence de réaction de la victime.

Cette modification fait débat parmi les juristes et les associations féministes. Certains craignent que cela recentre l’enquête sur l’attitude de la victime. Cependant, pour Marie-Charlotte Garin, cette clarification est nécessaire. Elle permettra de servir de « boussole » pour les juges et enquêteurs.

Le texte, soutenu par les présidents des groupes macroniste et écologiste, Gabriel Attal et Cyrielle Chatelain, sera bientôt discuté. Il promet de transformer la manière dont les viols sont jugés en France. Source


Viol et Chantage à Madagascar : Une Chanteuse Brise le Silence

À Madagascar, une affaire de viol et de chantage secoue l’opinion publique. Meizah, une chanteuse de 31 ans, a été victime d’une agression sexuelle en 2022. La scène, filmée par ses agresseurs, a été diffusée sur les réseaux sociaux en mars 2025. L’artiste, déterminée à obtenir justice, a porté plainte et espère que son combat pourra aider d’autres victimes.

Meizah a découvert la vidéo de son agression un après-midi de mars 2025. Sur les images, elle apparaît ivre et abusée par deux hommes à l’arrière d’une voiture. La scène, éclairée par le flash d’un téléphone, montre une femme à moitié éveillée, la conscience altérée. Cette soirée de septembre 2022 dans un bar d’Antananarivo reste floue dans sa mémoire. « J’étais saoule, très saoule », raconte-t-elle. Après cette soirée, elle a même cessé de sortir pendant un moment, craignant de revivre une telle situation.

Le 14 mars, la vidéo commence à circuler sur les réseaux sociaux. Des inconnus contactent Meizah, promettant d’arrêter la diffusion contre une rétribution. Face à son refus, la vidéo inonde rapidement Internet et les sites pornographiques malgaches. Les commentaires sur les réseaux sociaux ne tardent pas à suivre, certains jugeant que Meizah, en raison de sa tenue ou de son état d’ébriété, ne peut prétendre au statut de victime.

Meizah a décidé de porter plainte pour viol et chantage. Elle souhaite que son histoire puisse aider d’autres victimes à briser le silence. « Je veux que justice soit faite », déclare-t-elle. Son combat résonne dans un pays où les violences sexuelles restent souvent taboues et impunies. Source


Viols en série : François Serfs condamné à 15 ans de prison par la cour criminelle des Landes

La cour criminelle des Landes vient de rendre un verdict lourd de conséquences. François Serfs, un Landais de 45 ans, a été reconnu coupable de viols sur cinq de ses ex-compagnes. Il écope de quinze ans de réclusion criminelle. Ce procès, qualifié de « fleuve », s’est étendu sur deux jours intenses, se terminant tardivement chaque soir.

Les débats ont débuté lundi 24 mars et se sont poursuivis jusqu’à mardi 25 mars 2025. Les victimes, ayant fréquenté l’accusé entre 2006 et 2021, ont témoigné de violences répétées. Elles décrivent un mode opératoire similaire : violences physiques, morsures et crachats. L’avocat général avait requis dix-sept ans de prison.

Le verdict est tombé à 3 heures du matin, ce mercredi 26 mars 2025. Les cinq juges professionnels ont déclaré François Serfs coupable. En plus de sa peine de prison, il devra suivre un suivi socio-judiciaire de cinq ans. Il a également l’obligation de se soigner et d’indemniser les victimes. Tout contact avec elles lui est interdit.

Par ailleurs, l’autorité parentale sur son enfant, souvent présent lors des faits, lui a été retirée. Ce jugement marque une étape importante dans la lutte contre les violences faites aux femmes. Source


12 ans de prison pour le viol de ses petites-filles : Justice rendue ?

La cour criminelle départementale de Saône-et-Loire a condamné, ce mercredi après-midi, un septuagénaire à 12 ans de prison. Il était accusé d’avoir violé ses petites-filles à La Charmée, Laives et Châtenoy-le-Royal. Mains dans le dos, menottes aux poignets et escorté par cinq policiers, l’accusé a quitté le palais de justice, ce mercredi soir. Les forces de l’ordre l’ont conduit, dans la foulée, en détention. C’est la première fois que ce septuagénaire, sans antécédents judiciaires, se retrouve derrière les barreaux.

L’affaire a suscité une vive émotion dans la région. Les faits remontent à plusieurs années, mais les victimes ont longtemps gardé le silence. Ce n’est qu’après des années de souffrance que les petites-filles ont trouvé le courage de parler. Leur témoignage a été déterminant dans le procès. Les jurés ont écouté attentivement les récits poignants des victimes, qui ont décrit des années de violences et d’abus.

Le procès a duré plusieurs jours, durant lesquels les avocats des deux parties ont présenté leurs arguments. La défense a tenté de minimiser les faits, arguant que l’accusé souffrait de troubles mentaux. Cependant, les experts médicaux ont réfuté cette thèse, affirmant que l’accusé était pleinement conscient de ses actes. Le verdict est tombé ce mercredi, condamnant le septuagénaire à 12 ans de réclusion criminelle.

Cette condamnation marque une étape importante dans la lutte contre les violences sexuelles. Elle envoie un message fort aux auteurs de tels actes : la justice ne tolère pas l’impunité. Les victimes, quant à elles, espèrent que ce verdict leur apportera un semblant de paix. Elles ont exprimé leur soulagement, tout en soulignant que le chemin vers la guérison sera long. Source


Un Saint-Quentinois Jugé pour Viol et Menaces de Mort : Le Verdict Attendu

Un habitant de Saint-Quentin, âgé de 29 ans, est actuellement jugé pour des accusations graves de viol et de violences conjugales. Le procès, qui a débuté ce vendredi 28 mars, se déroule devant la cour criminelle de Laon. Les faits reprochés sont d’une extrême gravité et suscitent une vive émotion dans la région.

Le prévenu, dont l’identité n’a pas été révélée, fait face à des accusations lourdes. Les violences conjugales, souvent sous-estimées, sont un fléau qui touche de nombreuses familles. Dans ce cas précis, les menaces de mort ajoutent une dimension encore plus inquiétante à l’affaire. Les témoignages recueillis lors des auditions préliminaires ont révélé des détails troublants sur les agissements du prévenu.

La cour criminelle de Laon, réputée pour sa rigueur, examine minutieusement les preuves et les témoignages. Les avocats des deux parties s’affrontent dans une bataille juridique intense. L’accusation, représentée par un procureur déterminé, insiste sur la nécessité de rendre justice aux victimes. De son côté, la défense plaide pour une analyse approfondie des circonstances et des motivations du prévenu.

Le verdict, attendu pour le 31 mars, est crucial. Il pourrait marquer un tournant dans la lutte contre les violences faites aux femmes. Les associations locales, engagées dans la protection des victimes, suivent de près ce procès. Elles espèrent que la décision de la cour enverra un message fort à la société.

Les débats en cours soulèvent des questions importantes sur la prévention et la prise en charge des violences conjugales. Les experts appellent à une meilleure sensibilisation et à des mesures plus strictes pour protéger les victimes. Le rôle des institutions judiciaires est également mis en lumière.

En attendant le verdict, l’émotion reste vive à Saint-Quentin. Les habitants, choqués par ces révélations, attendent avec impatience la décision de la cour. Ce procès pourrait bien devenir un symbole de la lutte contre les violences conjugales dans la région. Source


En cas d’urgence, composez le 17 ou le 112 depuis un téléphone portable. Pour les femmes victimes de violences, appelez le 3919. Pour les enfants et adolescents en danger, contactez le 119. Vous pouvez également envoyer un SMS au 114. Les victimes peuvent se signaler discrètement auprès des pharmacies. Si vous êtes auteur de violences et souhaitez de l’aide, contactez le numéro « J’arrête d’être violent » au 08 019 019 11.


Comment les victimes de violences sexuelles se soutiennent-elles ?

Coabuse.fr est une plateforme en ligne dédiée à la mise en relation des victimes de violences sexuelles. Elle permet aux victimes d’agressions sexuelles de se connecter entre elles via un système de « matching » basé sur les profils d’agresseurs communs. Ce système aide les victimes à partager leurs expériences et, dans certains cas, à relancer des enquêtes judiciaires.

Depuis sa création, plus de 7 000 personnes se sont enregistrées sur le site, avec 269 matchs confirmés entre victimes. Le site est entièrement gratuit et fonctionne sur une base bénévole, sans générer de revenus.

Coabuse.fr a permis à plusieurs victimes de se regrouper et de renforcer leurs témoignages. Cela a conduit à des poursuites judiciaires contre certains agresseurs, même dans des cas où les faits étaient initialement prescrits. Les utilisateurs ont exprimé des retours positifs, soulignant que le site les a aidés à ne pas se sentir isolés et à trouver un soutien moral et juridique.

Depuis la loi du 21 avril 2021, les délais de prescription pour les viols sur mineurs peuvent être prolongés si l’agresseur commet une nouvelle infraction avant l’expiration du délai initial. Coabuse.fr facilite l’identification d’autres victimes pour soutenir ce type de démarche juridique.

Le site a été créé par Franck Favre, également webmaster du site « La Parole Libérée », qui lutte contre les abus sexuels dans l’Église catholique. Coabuse.fr a collaboré avec divers médias pour enquêter sur les abus sexuels dans des institutions comme l’Église ou le scoutisme.

Des témoignages publiés sur le site montrent comment Coabuse.fr a aidé des victimes à retrouver d’autres personnes abusées par le même agresseur, renforçant ainsi leur capacité à porter plainte.

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