La semaine dernière, Agnese Tumicelli a quitté ses fonctions à l’Université de Trente après une vive polémique. Présidente du Conseil étudiant, elle avait publié sur Instagram une photo d’elle portant un t-shirt arborant les symboles des Brigades rouges, avec notamment l’image d’un corps replié dans une Renault 4, rappelant l’enlèvement et l’assassinat d’Aldo Moro.

Depuis plusieurs mois, la tension montait dans les milieux politiques locaux autour de la présence d’imaginaires radicaux dans la jeunesse universitaire. Le député Alessandro Urzì (Fratelli d’Italia) a saisi le Parlement, exigeant des sanctions immédiates. Il dénonçait « une mise en scène inadmissible glorifiant un groupe terroriste ».

Le Conseil étudiant a rapidement pris ses distances, saluant la décision de Tumicelli. Dans un communiqué, l’étudiante a reconnu une erreur grave et assumé l’entière responsabilité de ses actes. Elle évoque une « pression médiatique et politique intenable », tout en dénonçant la récupération de son geste.

Âgée de 22 ans, Tumicelli affirme n’avoir jamais voulu glorifier la violence politique. Elle dit avoir été « instrumentalisée » et profondément marquée par l’ampleur de la controverse. Son départ, précipité, s’inscrit dans un climat tendu entre mémoire historique, liberté d’expression et responsabilité des figures publiques étudiantes. Source 1 Source 2 Source 3

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